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introduction aux relations internationales cours complet

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cours complet semestre 2 Thèmes: la souveraineté des états,Les etats en compétition, les états en guerre, les états coopérations , l'Onu, les institutions de l'union européenne (FMI..), le libéralisme, l'émergence d'une justice internationale,

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  • 16 mars 2014
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estelle123
introduction aux relations
internationales cours complet

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estelle123




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Introduction aux Relations Internationales

Semestre 2 Enseignant : M David GARIBAY
Janvier – Avril 2009 david.garibay@univ-lyon2.fr


Introduction générale

Le but est de comprendre à l'aide de concepts et de définitions les relations
internationales. On éclairera l'actualité internationale afin de poursuivre en Licence ou
même pour nos activités professionnelles futures.
Suivre l'actualité et compléter le cours avec des lectures d'articles ou d'ouvrages
est essentiel. Il ne faut pas hésiter à confronter les sources. Se procurer un manuel peut
être utile.
http://cartographie.sciences-po.fr
Définition provisoire : Relations internationales au sens de relations qui concentrent
deux ou plusieurs Etats (on devrait donc dire relations « inter-étatiques »), relations qui
traversent les frontières de ces Etats. On ne parle pas de questions internes d'autres
Etats.
Exemple : Organisation des Nations Unies (car on ne pouvais pas l'appelée
l'organisation des Etats-Unis).
C'est ainsi qu'elles ont été pensées à l'origine bien qu'elles dépassent maintenant
les relations entre Etats.

A. Une analyse politique des relations internationales

La science politique qui étudie les problèmes et les relations internes se penchent
alors sur les rapports externes ce qui ne va pas sans poser de problèmes. Par exemple la
violence n'a normalement pas sa place au sein d'un Etat et de sa politique alors que cela
est complètement admis au niveau externe.
Le premier cours de relation internationale est créé en Angleterre afin d'apprendre
aux futurs élites d'un pays à résoudre les conflits internationaux sans faire la guerre.
Seulement d'un point de vu scientifique il ne faut pas partir d'une considération morale
mais au contraire y parvenir à partir de ses connaissances. En pensant la guerre comme
quelque chose de mal il est impossible de tenter de la comprendre correctement.
Vint ensuite une aspiration « pratique », Kissinger était professeur de relations
internationales axé sur la décision politique avant de devenir ministre des affaires
étrangères de Nixon durant la guerre du Viet-Nam de la même manière que C. Rice
enseigne maintenant dans une Université. Cependant il faut manier ces relations entre
universitaires et politiques avec précaution.
Il y a aussi une difficulté de méthode dans la mesure où il n'est pas possible comme
dans une Science d'établir des lois et de faire des prévisions. Nous allons donc nous
situer entre la description des événement et la réflexion scientifique selon notre
connaissance du réel souvent partielle, c'est à dire une formalisation de ce que nous
savons (ou croyons savoir).

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B. Trois questions centrales

Des questions essentielles qui définissent ce dont on parle en science politique :

− il y a les questions internes
− il y a les questions de politique externe
− les relations internationales se situent entre les deux

1) La question de la division interne/externe (la frontière, comme définissant ce
que l'on peut considérer comme des RI et qui n'en est pas, mais aussi
comment aborder ce qui relève des RI...). Tout acteur ou processus qui
traverse une frontière est parti prenante des RI.
2) Le lien conflit/coopération : des organisations internationales telles que
l'ONU, les guerres etc... Est-il possible d'établir des règles communes à
tous ?
3) L'articulation ordre/anarchie : existe-t-il un ordre international ? Un système
international ? « La communauté internationale intervient à Haïti »... existe-t-
elle ? S'il y a un ordre, un système, cela voudrait dire qu'il y a une logique,
des structures qui déterminent et permettent de comprendre pourquoi les
acteurs agissent comme ils le font or la grande majorité des auteurs
considèrent qu'il n'existe pas un tel ordre politique international.

Premier axe : les relations internationales, un
monde d'Etats ?
A) L'Etat en RI, définitions juridiques. La Souveraineté, le
Territoire et la Politique.
1. La définition juridique de l'Etat
La définition de Nation évolue au fil des génération notamment du fait du débat de
la fin du XIXème siècle entre Allemand et Français. Pour Renan c'est la volonté de vivre
ensemble tous les jours alors que Herder considère que tous ceux qui parlent allemand le
sont => problème de l'Alsace
En revanche la définition de l'Etat est plus « figée » et fait l'unanimité : « l'Etat est
une entité politique constituée d'un territoire délimité par des frontières, d'une population et
d'un pouvoir institutionnalisé. »
Pour M.Weber l'Etat contemporain c'est celui qui détient « monopole de la violence
physique légitime ». Mais avec succès cela ne doit pas être que théorique.

2. Les conditions d'existence d'un Etat
Trois conditions objectives : territoire, population, gouvernement; et deux conditions
plus subjectives : souveraineté et reconnaissance. L'exemple de l'Union Européenne est
donc source de conflit ou du moins de litige car la perte de souveraineté est acceptée.
Ces éléments sont nécessaires mais abstraits dans une certaine mesure il faut aller
au delà et réfléchir sur le contenu et leur réalité.
• Territoire : défini par des frontières sur la terre, la mer et l'espace aérien (80km au
dessus de la terre). C'est sur ce territoire que l'Etat a le monopole de la violence
légitime. Les Etats garantissent la protection de l'action diplomatique.


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• La Population : les êtres humains sur lesquels s'exerce la souveraineté de l'Etat, il y
a une différence entre nationaux qui ont des droits et des devoirs différents des
étrangers. Peu importe le critère le principe de nationalité est universel en Relations
Internationales (« lien juridique ayant à sa base un fait social de rattachement, une
solidarité effective d'existence,d'intérêt, de sentiments jointe à une réciprocité de
droits et de devoirs »).
• Un Gouvernement : une entité qui détient le pouvoir politique et exerce une autorité
effective et exclusive sur le territoire et la population. La question de la légitimité de
ce gouvernement ne concerne pas les RI, il s'agit d'une question interne. Au cas où
il y ai plusieurs « gouvernements » sur un territoire qui fait sécession cela crée un
vrai problème en RI, c'est pour cela qu'il y a deux conditions de réalisations.
• La Souveraineté, c'est à dire la capacité qu'a le gouvernement à exercer son
autorité sur son territoire.
• La Reconnaissance : acte purement politique par lequel un Etat reconnaît
l'existence d'un autre Etat. Elle est motivée essentiellement par des buts politiques
faute de règles internationales. Le fait d'être membre des Nations Unies participent
à cette reconnaissance mais cela ne suffit pas. Par exemple la question de Taïwan
a fait débat entre 1949 et 1971, en effet le gouvernement de la Chine battu par Mao
s'installe sur l'île et les Etats occidentaux ne reconnaissent pas la République
Populaire de Chine. En 1970 ils se rapprochent de celle-ci et en 1971 le siège de
l'ONU change entre les deux gouvernements et aujourd'hui seul 23 pays
reconnaissent le gouvernement de Taïwan comme étant celui légitime en Chine.
Israël pose aussi de gros problèmes (non reconnaissance par les Etats Arabes) tout
comme le Kosovo.

3.Quelle réalité contemporaine ?
L'Etat va avoir un nom, une frontière définie, un chef d'Etat et une série de
symboles comme l'hymne, la monnaie etc. Mais de nombreuses exceptions, plus ou
moins significatives subsistent :
− La Grèce conteste le nom de la République de Macédoine
− La Reine d'Angleterre est chef d'Etat d'une trentaine d'Etats (Canada, Australie,
Nouvelle-Zélande...)
− Le drapeau est une situation très récente

Combien d'Etats ? L'OMC compte 150 membres, le FMI et la Banque Mondiale
184, les Nations Unies 192 (+ le Vatican en tant qu'observateur et un certains nombre
d'organisations internationales et de territoires qui ont vocations à être décolonisés). Le
CIO lui en compte 203 et la FIFA 207 (dont l'Ecosse, l'Angleterre, le Pays de Galles,
l'Irlande du Nord, la Polynésie Françaises et la Nouvelle Calédonie). La situation de
l'Irlande du Nord est burlesque : aux JO ils sont dans l'équipe du Royaume-Uni, au foot
dans celle de l'Irlande du Nord et au Rugby dans celle d'Irlande.
Un quart des Etats ont moins d'un million d'habitant et une taille inférieure à un
département français, la moitié des Etats ont une population ou une taille inférieure à la
région Rhône-Alpes. Cela ne pose pas de problème en sois mais les effets sur la capacité
effective de ces entités sont parfois inquiétants. Par exemple la situation de la Palestine
ou la Somalie sont quelques peu complexes. A cela s'ajoute les problèmes spécifiques
comme les Kurdes d'Irak qui vivent de fait comme un Etat sans être reconnus comme tel
depuis 1990 et la Guerre du Golf.
On a donc une norme (occidentale) internationale qui s'est imposée de partout
depuis la création des Nations Unies en 1945 pas synonyme de pratique uniforme.

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B) La Puissance
Le terme de puissance est l'un des termes les plus utilisés en RI et on a tendance à
le confondre avec un Etat qui a de la puissance (on dira une grande puissance)
1) Pouvoir et Puissance
En anglais le problème ne se pose pas (Power) mais dans beaucoup d'autres
langues on a la distinction, c'est donc bien qu'il y a des différences. Les deux termes
viennent du latin, le premier vient de potere : le fait de disposer des moyens qui
permettent une action; la puissance politique à laquelle est soumis le citoyen. Le second
vient de potestas : état d'une personne qui peut beaucoup, qui a une grande action; grand
pouvoir qu'une personne exerce dans la vie d'une collectivité.
La distinction est difficile à faire en partant de ces définitions, on va donc les
caractériser par leurs usages. Le premier sera employé pour la politique interne alors que
le second servira pour les RI et est même un de ses concepts centraux.
Hans Morgenthau (1904-1980) est le père fondateur des Relations Internationales,
il considère que « la politique internationale comme toute politique est une lutte pour la
puissance ». Il pose trois questions à savoir celle :
• des Acteurs = Etats souverains (contrat Hobbes, aliénation d'une part de sa liberté
contre la garantie d'une sécurité)
• des Modes d'action = Conflit, il y a une relation conflictuels entre Etats car pour
conserver leurs souverainetés les Etats sont à l'état de Nature; ils vont avoir une
politique de puissance pour décider et non pas pour se faire diriger
• de l'Ordre/Anarchie = absence d'Ordre, la course aux armements provoque un
équilibre entre les puissances

A partir de là comment réfléchir sur ce qu'est la puissance ?
C'est un acte intentionnel, il y a toujours la volonté d'obtenir quelque chose; et
relationnel, on s'impose sur quelqu'un d'autre. Il peut donc avoir trois manières de
comprendre cette puissance :
1. A partir de ce que l'on a (power from) : possession et contrôle des ressources
(naturelles, militaires...).
2. A partir de la capacité, de la volonté de s'en servir contre les autres (power on).
3. A partir de ce qui influence le comportement des autres (power over)

2) Les critères de puissance
Il faut rechercher ce qui fonde la puissance, ce sera l'objet de recherches de
nombreux auteurs à commencer par Morgenthau qui parle des critères de puissance plus
ou moins subjectifs (population, territoire, qualité et compétence de la diplomatie, capacité
militaire, poids économique, stabilité...). Pendant longtemps on s'est arrête à cette
définition en se contentant de classer ces critères par ordre d'importance.
Ex : Budget militaire européen et mondial ou le PIB
La Russie par exemple paraît invincible au vue de son étendue géographique (ex :
1814) mais ce même critère va poser problème à la Russie lors de la Première Guerre
Mondiale (problème de communication et de ravitaillement). En 1941 les troupes
allemandes sont défaites grâce à l'étendue de ce territoire.
De nos jours ce n'est pas tant le nombre de soldat mais la capacité technologique,
de projection...

Un certains nombre d'auteurs remettent en cause cette vision en disant qu'on ne
peut pas cumuler ces critères dans la mesure où ils sont liés entre eux.

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Paul Kennedy dans Grandeur et déclin des grandes puissances, affirme que la
puissance économique peut conduire à des dépenses sociales, et donc moins de
dépenses militaires, d'où une éventuelle fragilité externe : l'augmentation des dépenses
militaires peut alors se faire aux dépens de la croissance économique et de la
redistribution sociale. Les Etats-Unis entre 1945 et 1970 en sont l'exemple type. Tout
n'augmente donc pas de manière simple et absolue en période de croissance.

3) La puissance comme une relation de forces situées
Les critères de puissance s'additionnent-ils ? A quoi cela sert-il d'avoir de la
puissance ?
La question émerge de la comparaison entre les pays européens vainqueurs et les
perdants (Japon et Allemagne) qui dans les années 1970 rattrapent les autres sans pour
autant devenir des puissances internationales. Il y a une hiérarchie de la puissance mais
autonome selon les catégories (économiques, militaires...).
La puissance est-elle là pour s'en servir ou non ? Pour influencer les autres ? Pour
imposer sa volonté ? Pour empêcher les autres d'agir contre nous (armes nucléaires) ?
On assiste à la stratégie de dissuasion, personne n'a attaqué une puissance
nucléaire. De Gaulle en 1961, au début du programme nucléaire français disait: « Dans
dix ans, nous aurons de quoi tuer 80 millions de Russes. Eh bien je crois qu’on n’attaque
pas volontiers des gens qui ont de quoi tuer 80 millions de Russes, même si on a soi-
même de quoi tuer 800 millions de Français, à supposer qu’il y eût 800 millions de
Français ». Chirac poursuit en 2006 : l'utilisation de l'arme nucléaire est envisageable
contre « les dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous,
tout comme ceux qui envisageraient d'utiliser, d'une manière ou d'une autre, des armes de
destruction massive, doivent comprendre qu'ils s'exposeraient à une réponse ferme et
adaptée de notre part. Cette réponse peut être conventionnelle, elle peut aussi être d'une
autre nature ».
La capacité de décision d'un Etat n'est pas totalement libre car ils agissent dans un
contexte donné influencés par les autres Etats.
Joseph Nue distingue hard power (on est les plus fort, on envahie l'Afghanistan et
l'Irak) et soft power (capacité à influencer les Etats pour qu'ils fassent ce qu'on veut qu'ils
fassent sans se rendre compte qu'on les a influencés). Par exemple les Etats-Unis allient
les deux en influençant les Etats européens sur leur politique étrangère sous couvert de
défense idéologique de la Démocratie.
Chaque époque a connu sa Grande Puissance :
− XVIème : Espagne (commerce de l'or, dynastie...)
− XVIIème : Pays-Bas (marine, commerce...)
− XVIIIème : France (culture, administration et armée...)
− XIXème : Royaume-Uni (industrie, marine de guerre...)
− XXème : Etats-Unis (rayonnement culturel, leadership technologique et scientifique,
force militaire...)
− XXIème : Etats-Unis (leadership technologique, développement économique et
militaire, centre de communications transnationales...)

Susan Strange (dans States and Markets) parle elle de puissance structurelle, c'est
à dire la capacité de façonner et de déterminer les structures de l'économie politique
globale au sein desquelles les autres Etats, leurs institutions politiques, leurs entreprises
économiques et leurs scientifiques et autres experts qui doivent opérer.. Ce n'est pas la
localisation de la capacité productive qui est importante mais la localisation des gens qui
prennent les décisions.

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Elle définie quatre structures de puissance :
• la structure de sécurité : la puissance consiste à fournir la capacité de protection contre
les menace à d'autres
• la structure financière : capacité à offrir, refuser, demander du crédit au niveau
international
• la structure de production : capacité à déterminer le lieu, le moyen et le contenu des
activités qui visent à augmenter la prospérité (le développement économique et social)
• la structure du savoir : capacité à influencer les idées et les croyances socialement
légitimes et recherchées par tous, et à stocker et contrôler l'accès à ces connaissances

=> conférence en B209 mercredi 3 février à 19h sur les élections au Chili
=> Stuff happens mars au TNP


C) Les Etats en compétition
1. La politique étrangère, un domaine réservé au chef d'Etat conscient de l'intérêt
national.
L'analyse des Etats en compétition consiste à comprendre le comportement des
Etats sur la scène internationale. C'est une politique spécifique (rationnelle) dans la
mesure où elle serait réservée au chef de l'Etat conscient de l'intérêt national. Machiavel
dis dans Le Prince : « j'estime qu'il peut être vrai que la fortune soit maîtresse de la moitié
de nos œuvres, mais de même elle nous en laisse gouverner à peu près la moitié ».
La politique étrangère est conçut comme un ensemble de décisions intentionnelles
entreprises par l'autorité politique en vue de maximiser ses objectifs dans un
environnement donné. C'est à dire analyser cette décision et en arriver à la conclusion
qu'elle sera celle qui parviendra le plus à ses objectifs.
Raymond Aron étudie les acteurs de la politique étrangère et en distingue trois :
• le chef d'Etat (celui qui décide), c'est une politique extrêmement personnalisée
sur une seule figure même en démocratie
• le diplomate (celui qui exécute et parle au nom de l'Etat en matière de politique
étrangère)
• le soldat (celui qui exécute au nom de l'Etat lorsque le diplomate échoue), c'est
la guerre
C'est donc simple, il suffit pour faire des RI de se mettre à la place de l'Homme
d'Etat qui a pris la décision. Ex : je suis Georges W. Bush, je peux envahir l'Irak,
convaincre les français... Pour H. Morgenthau (Paix et guerre entre les nations) : « se
placer dans la situation de l’homme d’État qui doit faire face à un certain nombre de
problèmes de politique étrangère » et se demander « quelles sont les alternatives
rationnelles parmi lesquelles un homme d’État, confronté avec ce problème et dans ces
circonstances peut opérer un choix et laquelle de ces alternatives rationnelles cet homme
d’État particulier, agissant dans ces circonstances, est capable de choisir ».
Dans cette vision là tous les chefs d'Etat et de gouvernement poursuivent l'objectif
de renforcer la puissance de leur Etat quelque soit cet Etat. Cela suppose que l'on soit
dans un environnement international anarchique et que le chef d'Etat agisse
rationnellement. Si ce postulat s'avère juste et global alors cela voudrait dire dans cette
vision que :


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• la politique étrangère est toujours portée par la même vision, elle est
indépendante de variables internes (vie politique, clivage des partis...), il n'y aurait pas de
politique de DdH ou autre : high politic (« pas de moral pour les monstres froids »)
• la politique étrangère est toujours décidée par le souverain (le chef d'Etat), (« Le
souverain c'est celui qui décide en situation de conflit en quoi consiste l'intérêt de l'Etat »
Carl Schmitt)
Dans cette vision on considère que les Etats sont toujours susceptibles d'être en
conflit et dès lors il faut donner au souverain la possibilité d'agir en RI. Toutes les
Démocraties Occidentales ont une sorte « d'Etat d'urgence » lorsque la stabilité interne est
menacée. Ex : article 16 de la constitution française. En politique externe il faudrait donc
toujours donné ces pouvoirs aux chef d'Etat.
La diplomatie est toujours à part de l'organisation des institutions étatiques en lui
accordant un certain prestige symbolique comme en France le Ministère des Affaires
Etrangère, terme vieillit qui pourrait changer pour un ministère des Relations Extérieur
mais pourtant il demeure malgré les autres changement de noms.
Aux USA c'est le Département d'Etat comme s'ils étaient au dessus. En France il
existe le domaine réservé(cf constitution). Les Premiers Ministres n'ont jamais eut
vraiment de rôle dans les affaires extérieure et même militaire. L'arme nucléaire est aussi
sous le contrôle du Président. Dans les Etats fédéraux la compétence du pouvoir en
matière de politique étrangère est confiée à l'Etat central.
Les questions qui affectent la décision sont les mêmes.
2. La politique étrangère est aussi une politique comme les autres : comprendre les
mécanismes de décision et ce qui les influence

Les chefs d'Etat ont des compétences particulières et ils prennent leurs décisions
de manière rationnelle mais on peut démontrer qu'il existe un certain nombre de facteurs
qui limitent cette rationalité. Qu'est ce que le chef d'Etat sait de l'environnement ? Quel est
sa connaissance de la réalité ? Etc.
Il existe donc comme dans toute politique des effets pervers. Le rôle des
perceptions (Robert Jervis). Ex :
− 1905, la Russie tsariste se dit « comment renforcer mon influence mondiale ?
Quelle connaissance ais-je du monde ? Mener une guerre contre une puissance
européenne serait malvenue, il faut donc se tourner vers un guerre contre le Japon
pour renforcer ma puissance international » En trois mois le Japon écrase la
Russie, il a pris une décision rationnel mais il était mal informé sur la connaissance
du Japon.
− 1941 : Hitler met fin au pacte germano-soviétique et attaque l'URSS mais on peut
démontrer qu'il a pris une décision rationnelle

En politique étrangère comme dans toute politique il y a un rôle joué par
l'administration et son organisation. L'exemple de la crise des missiles de Cuba en 1962
illustre parfaitement cela

Graham Allison, Explaining the Cuba missile crisis :

− le modèle rationnel : c’est le président qui choisit, conscient de l’intérêt
national, selon le schéma d’explication réaliste


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