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Resume

Résumé Les mutations du travail

Note
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Vendu
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Pages
13
Publié le
02-04-2025
Écrit en
2024/2025

Cette version approfondie de mon cours de terminale de SES met en relation l'évolution de la définition du travail, des organisations productives en les enchâssant dans l'histoire du capitalisme.










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École, étude et sujet

Établissement
Lycée
Cours
Lycée
Année scolaire
1

Infos sur le Document

Publié le
2 avril 2025
Nombre de pages
13
Écrit en
2024/2025
Type
Resume

Aperçu du contenu

Quelles mutations du travail et de l’emploi ?

Introduction

Dé nir le travail dans l’histoire du capitalisme

Dans l’Antiquité, le travail désigne un acte que l’on peut s’approprier (une action et un
e ort). Il est d’abord le fait des esclaves qui libère les « hommes libres » des travaux inutiles. Il est
donc stigmatisé puisqu’il ne permet pas d’être autonome ; travailler, c’est toujours travailler pour
quelqu’un d’autre.
Au Moyen-Age, le travail est conçu comme une transformation matérielle ou psychique,
passive ou volontaire. Nous pouvons travailler les choses ou être travaillés par elles. Compte tenu
de la société féodale, c’est encore l’oisiveté de la noblesse qui est reconnue. L’idée
d’enrichissement est d’autant plus mal perçue que la pauvreté permet de se rapprocher du
message du Christ.
A partir de l’entrée dans le capitalisme, la dé nition du travail et sa perception changent.
Une société capitaliste est une société dans laquelle la quête du pro t est légitime. Il n’existe pas
un mais bien des capitalismes dont les modes de fonctionnement di èrent, comme nous
reverrons ensuite ; leurs formes se superposent. Dans chaque âge du capitalisme, l’organisation
de la production, la consommation, les politiques menées ainsi que les idéologies forment un
ensemble singulier.
Dans le capitalisme marchand (XIV-XVIII° siècle), le travail devient une activité exigeant un
e ort physique ou psychique en vue d’un résultat ; il devient un moyen de subsistance puisque
l’on est payé pour travailler.
Dans le capitalisme industriel ( 1880-1980), le travail devient également un lieu distinct du
domicile (on ne travaille plus chez soi) ; il s’incarne par une relation salariale impliquant une
subordination (obéissance) et une certaine protection.
En n, dans le capitalisme nanciarisé (1980 à nos jours), le travail est aussi une manière de se
réaliser et de s’épanouir. Travailler, c’est s’impliquer subjectivement et mobiliser toutes nos
ressources personnelles a n de nous dépasser.

Le travail comme valeur morale

Le développement du capitalisme s’assortit d’une valorisation de plus en plus forte du
« travail » et d’un rejet de la pauvreté ; la fainéantise ainsi que les chômeurs s’en trouvent
stigmatisés. Le travail devient une manière de se dé nir et de justi er son utilisé sociale ; ne pas
travailler, c’est prendre le risque d’être étiqueté comme « parasite » et de « n’être personne ».
L’Etat lui-même n’a pas fait que donner un libre accès au travail ; il en a fait un « devoir »,
identi ant les chômeurs comme population à soutenir et à réorienter vers le travail.

Catégoriser le travail

C’est sur cette toile de fond que l’Etat et les sciences économiques ont identi é le travail.
Les économistes distinguent la production marchande, non marchande et domestique
(rappel). Seules les deux premières sont véritablement reconnues en raison de leur rémunération.
Ainsi, les travailleurs sont d’abord des actifs occupés au contraire des inactifs (production
domestique). Quant aux chômeurs, ils sont reconnus par l’Etat comme actifs inoccupés dans la
mesure où ils recherchent e ectivement un emploi.

Problématique : Comment les formes de capitalisme bouleversent-elle le travail en tant
qu’organisation, activité et source de valorisation de soi ?
Pour saisir les mutations du travail et de l’emploi, on peut d’abord analyser les mutations et les
superpositions des formes de capitalisme puisqu’elles impliquent chacune un rapport à l’emploi
spéci que et une valorisation croissante du travail (I.) On pourra ensuite se demander comment
les formes de capitalisme induisent une organisation du travail spéci que (II) et de quelles
manières les NTIC bouleversent l’organisation contemporaine du travail. Cela permettra de
s’interroger, en n, sur l’évolution de la qualité des emplois (IV) et sur le travail comme source
d’intégration sociale (V)

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, I. Comment les formes du capitalisme structurent-elles le travail et l’emploi dans le
temps ?

1) Comment le capitalisme marchand fait-il émerger une première « relation de travail » ?

A « l’âge du commerce », nous nous situons encore dans la société d’Ancien Régime
incarnée par les trois Ordres que sont la noblesse, l’Eglise et le tiers-état.
Dans cette société, l’économie est essentiellement agraire malgré la présence des artisans et des
commerçants. Les institutions économiques et politiques sont encore extractives : le tiers-état
produit ce qui entretient le clergé et les noblesse. Cette dernière s’e orce de développer des
villages a n de maximiser les rendements en mobilisant les terres dont elle dispose ou en
guerroyant a n d’élargir son territoire.
La division du travail artisanale est structurée par la hiérarchie corporatiste (apprenti —>
compagnon —> maître). Ce type de promotion sociale dépend de la fortune héritée ou acquise
par alliance.
Dans ces conditions, le « travail » est majoritairement une activité visant à subsister en mobilisant
ses terres ou éventuellement à faire du pro t.
A cette époque, la gure du capitaliste est celle du « marchand » qui arpente les mers obtenant
des denrées rares d’un côté du monde pour les revendre de l’autre (le thé, le café, le chocolat, les
épices…). La réussite de ce commerce repose sur deux piliers : d’une part, une population
croissante cherche à béné cier de ces produits de luxe par imitation (la bourgeoisie
naissante imite l’aristocratie ; puis, ces habitudes de consommation se transmettent dans toute la
société) ; d’autre part, une population croissante est disposée à vendre des produits à la
pièce au marchand a n d’obtenir le pouvoir d’achat nécessaire à la satisfaction de leurs nouvelles
envies. Les femmes et les enfants des exploitations agricoles sont mis au travail a n d’améliorer
le niveau de vie familial.
Parallèlement, on observe l’émergence du commerce triangulaire qui permet aux négriers de
maximiser le pro t.
En n, les Etats o rent en partie des monopoles aux marchands a n de soutenir la réussite de
leurs entreprises et de pro ter des fruits du commerce.
Les monopoles des marchands ainsi que la traite négrière permettent aux marchands de
maximiser le pro t, d’accroître la production et nalement la consommation. La quête de pro t se
légitime et les barrières douanières intérieures s’a aissent progressivement.
Les « industries » ne sont alors que de petites unités de production organisées en réseau qui
répondent uniquement aux commandes des négociants. En parallèle de ces manufactures, les
leuses, les couturières ou le tisserand de campagne travaillent à domicile en parallèle de
l’activité agricole. Ils vendent des pièces et non du temps de travail.
En terme de relation de travail, on parle donc de « louage d’ouvrage » ; les contrats sont des
accords verbaux de courte durée (jamais plus de six mois) ; on change de travail au gré des
saisons et des besoins. Quand un contrat est passé, il ne peut pas être rompu. Ce genre
d’activité ne concerne pas les domestiques et une partie des travailleurs agricoles.
Le capitalisme marchand se fonde donc sur le crédit et une division croissante du travail mais
sans usines, sans concurrence et sans banques.
Ainsi, le capitalisme marchand se déploie dans une société majoritairement agraire où le salariat
demeure minoritaire.

Cette forme de capitalisme est progressivement supplanté par le capitalisme industriel,
puis la remise en cause de l’esclavage et des monopoles nationaux.




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