TD Psychologie Clinique 25/04
1. Biographie
Donald Winnicott mort à Londres. C’était un psychanalyste anglais qui était à la
base pédiatre avec son ouvrage le plus l’important : « de la pédiatrie à la
psychanalyse ». Il a une place extrêmement importante. Il arrive à un moment où
il y a des controverses immenses de la psychanalyse entre 2 autrices (Mélanie
KLEIN et la fille de Freud). Elles ont 2 visions complètement opposés de la
psychanalyse de l’enfant. Et là un 3ème groupe va se former dont le chef de fil est
Donald. Tous les 3 ont des intérêts pour les expériences précoces de l’enfant
qu’on va retrouver aujourd’hui dans las fonctionnements psychiques.
Donald dit : « Mon père m’a abandonné à mes 3 mères ». On ne retrouve
quasiment jamais le père dans ses théories et il sera beaucoup critiqué pour ça.
D’autre part la religion à une part très important dans sa vie, le dimanche il y
avait la messe et c’était un moment où il pouvait poser beaucoup de questions.
Sa famille est membre d’une église méthodiste (religion du père ; sa mère est
anglicane), peu à peu il finira par abandonner le catholicisme. Il dit « l’important
n’est pas ce que l’on croit mais que l’on croit » l’important c’est la capacité de
chacun de pouvoir se laisser à la croyance. Winnicott à des textes très
accessibles, facile à comprendre.
Dans la famille il était le petit dernier et on le décrivait beaucoup comme très
humain et très vivant. C’est une famille qui est poussé à l’exploration et la
découverte. Sa mère il l’a décrit comme étant pleine d’entrain, émouvante,
capable de décrire ses émotions. Il y a quand un aspect négatif, dans une famille
où tout se passe bien comment on pourrait avoir envie de quitter ce havre de
paix. Sa propre femme va dire que Winncott avait tout à fait raison, il a eu une
enfance sans tâche mais elle critique le narcissisme de son mari qu’elle trouve un
peu trop gâté. Elle raconte qu’elle s’est blessée elle demande Donald un
bandage, il revient avec un bandage et un bijou. Il ne pouvait pas supporter de
voir sa femme malade il ne pouvait pas prendre soin d’elle.
D’autres auteurs (ex : Adamn Philips) vont vraiment analyser son œuvre et
notamment un poème qu’il a écrit à son beau-frère qui est d’une tristesse infinie
et on se rend compte qu’il y a un problème dans l’enfance de Winnicott. On y
retrouve l’idée d’une mère mélancolique, triste qui pleure et d’un bébé à ses
pieds qui tente de ranimer le lien avec elle, de la consoler, qu’elle le regarde. A
partir de là on se rend compte que dans la vie de Winnicott la question de la
dépression maternelle se pose et rejoint complètement différentes questions de
l’auteur dans son œuvre. Notamment intégrer l’absence physique et psychique
de la mère, c’est-à-dire comment fait-on quand maman n’est pas là ou qu’elle est
en face de nous mais psychiquement indisponible. Mais surtout sur la question du
holding qui est nécessaire au développement psy-somatique du bébé.
L’article : « l’esprit et ses rapports avec la psyché soma », Donald y dit qu’un
enfant qui ets en relation avec une mère déprimé il y aura des conséquences
néfastes mais surtout dans sa constitution psychique et dans sa croissance. Un
bébé en relation avec une mère déprimé va devoir s’identifier lui-même à une
mère qui berce et qui protège, ce qu’il appelle « la mère environnement ». Il va y
1. Biographie
Donald Winnicott mort à Londres. C’était un psychanalyste anglais qui était à la
base pédiatre avec son ouvrage le plus l’important : « de la pédiatrie à la
psychanalyse ». Il a une place extrêmement importante. Il arrive à un moment où
il y a des controverses immenses de la psychanalyse entre 2 autrices (Mélanie
KLEIN et la fille de Freud). Elles ont 2 visions complètement opposés de la
psychanalyse de l’enfant. Et là un 3ème groupe va se former dont le chef de fil est
Donald. Tous les 3 ont des intérêts pour les expériences précoces de l’enfant
qu’on va retrouver aujourd’hui dans las fonctionnements psychiques.
Donald dit : « Mon père m’a abandonné à mes 3 mères ». On ne retrouve
quasiment jamais le père dans ses théories et il sera beaucoup critiqué pour ça.
D’autre part la religion à une part très important dans sa vie, le dimanche il y
avait la messe et c’était un moment où il pouvait poser beaucoup de questions.
Sa famille est membre d’une église méthodiste (religion du père ; sa mère est
anglicane), peu à peu il finira par abandonner le catholicisme. Il dit « l’important
n’est pas ce que l’on croit mais que l’on croit » l’important c’est la capacité de
chacun de pouvoir se laisser à la croyance. Winnicott à des textes très
accessibles, facile à comprendre.
Dans la famille il était le petit dernier et on le décrivait beaucoup comme très
humain et très vivant. C’est une famille qui est poussé à l’exploration et la
découverte. Sa mère il l’a décrit comme étant pleine d’entrain, émouvante,
capable de décrire ses émotions. Il y a quand un aspect négatif, dans une famille
où tout se passe bien comment on pourrait avoir envie de quitter ce havre de
paix. Sa propre femme va dire que Winncott avait tout à fait raison, il a eu une
enfance sans tâche mais elle critique le narcissisme de son mari qu’elle trouve un
peu trop gâté. Elle raconte qu’elle s’est blessée elle demande Donald un
bandage, il revient avec un bandage et un bijou. Il ne pouvait pas supporter de
voir sa femme malade il ne pouvait pas prendre soin d’elle.
D’autres auteurs (ex : Adamn Philips) vont vraiment analyser son œuvre et
notamment un poème qu’il a écrit à son beau-frère qui est d’une tristesse infinie
et on se rend compte qu’il y a un problème dans l’enfance de Winnicott. On y
retrouve l’idée d’une mère mélancolique, triste qui pleure et d’un bébé à ses
pieds qui tente de ranimer le lien avec elle, de la consoler, qu’elle le regarde. A
partir de là on se rend compte que dans la vie de Winnicott la question de la
dépression maternelle se pose et rejoint complètement différentes questions de
l’auteur dans son œuvre. Notamment intégrer l’absence physique et psychique
de la mère, c’est-à-dire comment fait-on quand maman n’est pas là ou qu’elle est
en face de nous mais psychiquement indisponible. Mais surtout sur la question du
holding qui est nécessaire au développement psy-somatique du bébé.
L’article : « l’esprit et ses rapports avec la psyché soma », Donald y dit qu’un
enfant qui ets en relation avec une mère déprimé il y aura des conséquences
néfastes mais surtout dans sa constitution psychique et dans sa croissance. Un
bébé en relation avec une mère déprimé va devoir s’identifier lui-même à une
mère qui berce et qui protège, ce qu’il appelle « la mère environnement ». Il va y