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Essay

Dissertation sur Voyage au bout de la nuit de Céline

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Dissertation sur l'oeuvre de Louis Ferdinand Céline intitulée "Voyage au bout de la nuit" portant sur la compréhension de la phrase suivante : " Voyage au bout de la nuit est le roman non seulement d’un médecin mais surtout d’un médecin malade"

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  • 8 september 2014
  • 7
  • 2013/2014
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BRELIER Edwige
UEF11 – Mme PIERRE
TD Histoire littéraire du XXe siècle


Dissertation :
« Voyage au bout de la nuit est le roman non seulement d’un médecin mais surtout d’un
médecin malade. »
David Labreure, Louis-Ferdinand Céline, Une pensée médicale, 2009.


Dans un développement argumenté se référant à des exemples précis du roman, vous
commenterez et discuterez ce propos.




Voyage au bout de la nuit, roman de Louis-Ferdinand Céline, écrivain étranger au cercle
littéraire de l’époque, a incontestablement transformé la littérature de manière durable.
Adorée et également contestée, l’œuvre célinienne tire son épingle du jeu en faisant preuve
d’une originalité sans précédent quant au reste des romans parus dans les années 1930. En
effet, en plus de son oralité, l’écrivain décide de puiser dans le langage populaire.
Bardamu, héros-narrateur, vit l’expérience de la première guerre mondiale, puis celle du
colonialisme en Afrique avant d’arriver aux Etats-Unis, société capitaliste par excellence.
L’utilisation de la première personne du singulier nous fera découvrir le monde à travers
son regard, et nous permettra de faire une étude de la condition humaine. De surcroit,
l’influence de Céline sera visible notamment grâce au métier que Bardamu décidera
d’exercer : celui de médecin. Le roman est donc celui de Bardamu, médecin, mais aussi
d’un médecin malade : nous étudierons au cours de ce développement cette dénomination
accordée par David Labreure. En premier lieu, nous verrons que Bardamu est, en plus de
sa formation médicale, un malade perpétuel. Nous nous attarderons ensuite sur les remèdes
éphémères utilisés par le héros afin d’échapper à cette « maladie » qui le poursuit. Enfin,
nous terminerons par l’étude de l’évolution de Bardamu par le biais de la médecine.


Ferdinand Bardamu décide de s’engager dans la guerre d’une manière quelque
peu dérisoire : En effet, la critiquant dès le début du récit, il s’y engage sans réfléchir.
L’expérience de la Grande Guerre lui laissera des cicatrices qui resteront ouvertes du début
jusqu’à la fin du roman. Au début, Bardamu ne connaît que le sang qui coule et la chair

,meurtrie, en témoigne le second chapitre, sorte de « grande boucherie » lors de la mort du
colonel : « Ils s’embrassaient mais le cavalier n’avait plus sa tête, rien qu’une ouverture
au-dessus du cou, avec du sang dedans qui mijotait en glouglous comme de la confiture
dans la marmite. Le colonel avait son ventre ouvert, il en faisait une sale grimace. » ; mais
également lors de l’abattage des animaux : « Et puis du sang encore et partout, à travers
l’herbe, en flaques molles et confluentes qui cherchaient la bonne pente. » Le narrateur tire
d’ailleurs une conclusion très explicite quant à ses scènes : « La guerre ne passait pas. »
Bardamu est un marginal, trouvant les hommes bas et abjects, d’où son « retrait » des
autres hommes, comme le constate d’ailleurs Molly par la suite, lui conseillant de quitter
l’entreprise Ford pour se vouer à l’art littéraire. Son exclusion vient également du fait qu’il
n’intéresse pas les autres : il éprouve sa propre disparition en constatant son néant
intérieur.
Son voyage pourrait également se nommer « itinéraire d’un déséquilibré » de
part le thème de la folie, omniprésent dans l’œuvre. La guerre a provoqué de multiples
commotions cérébrales chez les soldats : « Ici, à l’hôpital, comme dans la nuit des
Flandres, la mort nous tracassait ». Bardamu, obsédé par la mort, ressent le besoin de
quitter les gens « normaux » qui possèdent cet instinct de mort, d’où l’impression de
sécurité qu’il ressent à l’asile de Vigny. La folie est également visible dans sa propre
déclaration lorsqu’il quitte Molly, il lui faut « bien de la folie et d’une sale et froide
espèce ». A la fin du récit, le thème de la maladie mentale est apparent dans l’asile de
Baryton, la folie étant associée aux mensonges de l’homme : « Comme la vie n’est qu’un
délire tout bouffi de mensonges, plus qu’on est loin et plus qu’on peut en mettre dedans
des mensonges et plus alors qu’on est content, c’est naturel et c’est régulier. La vérité c’est
pas mangeable. » Bardamu est victime d’un accès de folie, fait paradoxal car il devra plus
tard s’occuper lui-même de malades mentaux dans l’asile de Baryton : « Alors je suis
tombé malade, fiévreux, rendu fou, qu’ils ont expliqué à l’hôpital, par la peur. C’était
possible. La meilleure des choses à faire, n’est-ce pas, quand on est dans ce monde, c’est
d’en sortir ? Fou ou pas, peur ou pas. » Le narrateur, médecin malade à la limite de la folie,
se retrouve donc dans la même misère que ses patients : « A force de me faire du mauvais
sang et de passer entre les averses glacées de la saison, je prenais plutôt l’air d’une espèce
de tuberculeux à mon tour. Fatalement. C’est ça qui arrive quand on doit renoncer à
presque tous les plaisirs. »
Tout au long du récit, il semblerait que Bardamu soit attiré par une force obscure
qui le voue au malheur. Le goût du désastre est mis en parallèle avec l’espoir d’un

, ailleurs : le narrateur est une sorte de vagabond qui erre d’aventure en aventure, et ce
toujours vers le pire. Il est animé par un besoin de répondre à un appel, de partir en quête
d’autre chose, et ces élans vers l’inconnu peuvent venir de sa tentative d’éviter les gens
normaux, animés par une pulsion de mort. Bardamu refuse la sécurité de Molly et s’extrait
du bonheur qui lui tend les mains. Lorsqu’il l’embrasse, il pense toujours « un peu à autre
chose en même temps », et lui explique « la manie qui me tracassait de foutre le camp de
partout ». Il explique ce besoin de la quitter : « Il me semblait que je commençais alors à
tricher avec mon fameux destin, avec ma raison d’être comme je l’appelais, et je cessai dès
lors brusquement de lui raconter tout ce que je pensais. Je retournai tout seul en moi-
même, bien content d’être encore plus malheureux qu’autrefois parce que j’avais rapporté
dans ma solitude une nouvelle façon de détresse, et quelque chose qui ressemblait à du vrai
sentiment. » Le héros est en quête de soi-même, et ses quêtes sont désastreuses et absurdes.
Son ami Robinson est également un aimant à malheurs, il représente d’ailleurs le double
maléfique du narrateur, qui l’attire toujours vers le pire et présentant lui-même des troubles
comparables à ceux de Bardamu : « Robinson était un garçon tracassé par l’infini aussi,
dans son genre. »




Bardamu, pendant la guerre, attend une blessure qui le sauvera de cette
entreprise. En Afrique, il attend la fièvre dans l’espoir d’être rapatrié, d’où sa vocation de
malade perpétuel. Malgré cette attirance pour le désastre et la nuit, le narrateur se procure
néanmoins des instants de « clarté » où il restaure son identité pendant un court instant.
Nous allons désormais étudier les remèdes auxquels le narrateur à recours pour échapper à
la cruauté de sa condition.




Le narrateur, souhaitant éviter à tout prix l’horreur de sa condition, fréquente des
lieux « privilégiés », qui lui permettront de restaurer son identité pendant un laps de temps.
Il se rend au cinéma, où il ressent des sensations et des sentiments, ce qui lui permet de se
sentir vivant : « Il reste dedans une grande place trouble, pour les pauvres, pour les rêves et
pour les morts. Il faut se dépêcher de s’en gaver de rêves pour traverser la vie qui vous
attend dehors, sorti du cinéma, durer quelques jours de plus à travers cette atrocité des
choses et des hommes. » Il rentre en empathie avec les autres spectateurs, qui laissent

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