Histoire de l'art, Ernst Gombrich, Fiches
Histoire de l’art, Ernst Gombrich, 1950
Introduction
L’art et les artistes (tableaux p.1)
• Pas de mauvaise raison d’aimer une oeuvre d’art —> il faut s’inquiéter si nos jugements
nous empêchent d’apprécier une oeuvre d’art. Plupart des gens cherchent ce qu’ils aiment
dans la réalité, mais problème si face à des oeuvres moins séduisantes; expression d’un
visage peint nous fait l’aimer ou l’apprécier —> ce ne sont pas des raisons pour nous
détourner d’oeuvres dont l’expression est moins facile à comprendre —> suivre l’effort pour
montrer le sentiment à exprimer.
• Initiation à l’art passe souvent par la recherche du réel (Lièvre d’Albrecht Dürer aussi
beau qu’Eléphant de Rembrandt)
—> avant de considérer une oeuvre comme incorrecte, il faut d’abord se demander si
les modifications ne sont pas légitimes, et si le peintre a vraiment tort —> Artistes s’efforcent
de voir le monde d’un regard nouveau —> Pire obstacle à la compréhension d’oeuvres d’art est
le refus de répudier préjugés (bibliques notamment) —> Scandale quand Caravage a fait un
tableau de St-Mathieu pour l’Eglise en le représentant chauve, jambes nues, tenant son livre
maladroitemt et ange trop jeune (1602, Peint un tableau différent ensuite).
• Oeuvre est bien faite par l'homme pour les hommes —> objet de convoitise à
l’origine, chaque élément fait partie du choix de l’artiste.
• Ce qui préoccupe l’artiste est de savoir si son oeuvre a atteint son point
d’achèvement —> tous confrontés à ce genre de choix (bouquet,vêtement,…) —> devoir
pour l’artiste d’être difficile à l’extrême, avec un choix quasi-illimité, nombreuses
hésitation/modification qui finalement nous font voir que tout est en ordre (Raphaël dans
Vierge dans la prairie fit de nombreuses esquisses pour trouver une harmonie entre les
personnages). Artiste suit inspiration, car aucune règle ne pourrait s’appliquer à l’art
(tentatives). Nous fait envisager les oeuvres + attentivement, et augmente notre délectation
(on éduque notre goût).
• Vision de l’art doit le + éviter les phrases toutes faites, qui finit par faire perdre tout
contact avec le goût de peur d’aimer quelque chose qui soit correctement dessiné (trop réel).
• Histoire de l’art permet le mieux d’exercer notre oeil aux oeuvres d’art —> danger
d’étiqueter les genres et artistes car empêche de voir d’un oeil nouveau.
Chapitre 1: Mystérieux débuts
Peuples préhistoriques et primitifs: Amérique ancienne (tableaux p.2)
• L'art en tant qu’ornement/luxe est récent. Pour comprendre l’art du passé il faut
comprendre le but qu’il visait. Peuples primitifs considèrent images comme des forces
magiques (superstition que nous avons nous aussi toujours) —> peut-être oeuvres datant de
milliers d’années (cavernes) étaient pour mieux attraper les animaux, se donner 1 avantage —
> certaines tribus croient qu’en se déguisant en aigle ils le deviennent (personne pour leur
montrer le réel)…
• Art primitif ne veut pas dire maîtrise primitive de leur art —> histoire de l’art n’est
pas celle du PT mais des idées ; artiste indigène construit figures/visages avec formes qui
lui plaisent —> façons de représenter les mythes.
• « art » primitif car pas fait dans le but de décoration (Représentation de Tlaloc XVè,
dieu de la pluie, de façon puissante car détermine leur récoltes selon qtés de pluie et dc mort
ou vie)
Chapitre 2: Un art pour l’éternité
Egypte, Mésopotamie, Crète (tableaux p.2)
• Evolution de l’art débute avec l’Egypte (dont les Grecs s’inspirent). Pyramides aidaient
à conserver l’âme du souverain (= à dieu) pour continuer à vivre ds l’au-delà (bandelettes,…).
Portraits du roi étaient ciselés pour qu’il conserve cette image —> rites transmis aussi aux
nobles et riches qui font faire portraits d’eux, où le sculpteur ne cherche que l’essentiel, peu de
détails —> caractérise tout l’art égyptien (régularité géométrique et observation aiguë),
oeuvre servent à maintenir en vie, but n’est pas que ce soit beau ms que ce soit complet
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(arbres de profil, bassin du dessus, poissons de côté dans le Jardin de Nébamon), appliqué au
corps humain (tête de profil, oeil de face, bras/jambes de profil, haut du corps de face, pieds
avc gros orteil vers l’extérieur car + simple). Rien ne semble être laissé au hasard, ordre
géométrique, n’empêchant pas l’acuité de représentation de la nature (espèces des
oiseaux peuvent ê reconnues ajd); art obéit à loi unique enseignée aux jeunes artistes, c’est
pourquoi l’art égyptien a peu bougé et était autant apprécié pendant des milliers d’années. Roi
Aménophis IV (Akhénaton) bouscula les codes en demandant peintures avec son épouse,
même taille, affectueux, ou où il est laid,… Toutankhamon continue (Le pharaon
Toutankhamon et sa femme) mais revient ensuite à l’art normal.
• Crète, IIème millénaire av. JC, art libre et gracieux, en mouvement
• Mésopotamie, peu d’art car pas de croyance de conserver le corps + pas de pierres
(terre cuite). Mais montrent les puissants sur stèles montrant leurs victoires de batailles (Stèle
du Roi Naram-Sin)
Chapitre 3: Le grand éveil
La Grèce du VIIème au Vème siècle av JC (tableaux p.3)
• Grecs copièrent l’art de la Crète, après avoir été envahis par peuples d’Europe (chants
homériques), et étaient aussi « raides » que les égyptiens. Temples grecs moins colossaux
qu’Egypte (car pas de maître pour les contraindre), mais simples et harmonieux. Grecs
commencent à voir les objets par leur propre imagination et non selon codes,
innovations reprises les uns par les autres et améliorées (imaginent comment les indivs sont
vraiment positionnés) —> Instant capital de l’histoire de l’art lorsque vers fin VIIème
siècle av JC peintres grecs osent peindre les choses telles qu’elles se présentent; et
quand ils dessinent en « raccourci », ø seulement pb de lisibilité mais surtout de réalité —
> grande révolution de l’art grec, au moment où mettaient en doute les légendes et traditions
anciennes des dieux.
• Art grec à son apogée lors de celui de la démocratie —> construction de temples,
Phidias (gdes statues dt Athéna Parthenos où il montre sa puiss par sa beauté).
• Artistes cherchaient à parfaire leur représentation du corps humain, en mouvement
notamment, pr les athlètes pr exemple —> Myron a maîtrisé le mouvement du lanceur de
disque avc le Discobole). Oeuvres doivent représenter les « effets de l’âme » (Socrate)
et montrer les sentiments affectant le corps.
Chapitre 4: La terre de la beauté
La Grèce et le monde grec du IVème siècle av JC au Ier siècle de notre ère (tableaux p .4 et 5)
• 520-420 éveil de l’art à la liberté: on compare les différentes écoles, ce qui a créé
variété dans art grec —> architecture a plsr styles: dorique (Parthénon) et ionique (Erechtéion,
+ ouvragés).
• IVème siècle: oeuvres réputées pour leur beauté (et non leur représentation des dieux
comme Phidias), artiste peut faire ce qu’il souhaite. Grand artiste du siècle, Praxitèle
(Hermès avec le jeune Dionysos), apprécié pr charme/douceur, plus de rigidité sans pr
autant oublier modèle égyptien (fait saisir les articulation), idéalisation de l’H et des statues —
>Apollon du Belvédère, idéal du corps masculin.
• Portrait n’apparaît que tard chez les Grecs, destinés à être ressemblants, sous
Alexandre le Grand, aucun moyen de savoir s’il est ressemblant.
• Fondation d’empire par Alexandre: « art grec » —> « art hellénistique » car
diffusion à la moitié du monde, chgmt par rapport à l’art grec qui s’est adapté aux empires
d’Orient (oeuvres + brutales). Laocoon et ses fils, Polydore de Rhodes.
• Début vers cette époque de collection des oeuvres d’art (Pompéi, dont 1ers
paysages, gde nveauté de l’art hellénistique).
Chapitre 5: Conquérants d’Empires
Romains, bouddhistes, juifs et chrétiens, du Ier siècle au IVème siècle de notre ère (tableaux
p.5)
• Evolution de l’art romain à l’apogée de leur empire: tâches furent imposées, dans
l’architecture surtout (routes, bains, Colisée, emprunte parties de l’art grec, et arcs de
triomphe, dans tout l’Empire romain, évolution avec utilisation des arcades comme ds
Panthéon) —> emploi des arcades permet archi + audacieuse (aqueducs). Considèrent
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bustes/portraits de façon presque religieuse (rapport avc croyance égyptienne). Romains ont
voulu, comme en Orient, montrer leurs victoires (colonne de Trajan) —> harmonie/beauté
plus le but essentiel, il fallait seulemt être réaliste.
• Egyptiens adaptèrent art romain/hellénistique à leurs coutumes —> portraits pour rites
funéraires
• Hindous ont eux aussi adopté art romain —> représentation de Bouddha traditionnelle
(calme)
• Religion juive représenta aussi scènes de l’Ancien Testament (synagogue au IIIème
siècle en Mésopotamie), sans toutefois ê trop harmonieux et naturels car enfreindrait la règle
de ne pas représenter les images.
• + ancienne image du Christ date du IVème siècle (adolescent, assis sur siège sur voûte
céleste).
Premiers artistes chrétiens (catacombes romaines/nécropoles chrétiennes) travaillèrent dans le
même esprit que les juifs —> rappeler puissance et grâce de Dieu (ce n'est pas un manque de
savoir-faire) —> art antique a subi 1 déclin pendant ces années.
Chapitre 6: Bifurcation
Rome et Byzance du Vème au XIIIème siècle (tableaux p.6-7)
• 323: Empereur Constantin fait du christianisme la religion romaine —> il fallut passer
d’églises quasi-secrètes à de quoi accueillir toute la pop : basilique (salles royales romaines),
avec nef, autel, bas-côtés. Problème de décoration de ces édifices: pas de statues au début car
rappelleraient idoles romaines —> fin IVème siècle, pape Grégoire le Grand considère
peintures comme l’écriture des illettrés (art admis, sous forme limitée à l’essentiel, au
contraire de l’art hellénistique, marquent la puiss permanente du Christ). Au début du Moyen-
Age, l’art chrétien est à mi-chemin entre le primitivisme (simplicité/essentiel) et le raffinement
(besoin de clarté donc appui sur art grec), et l’art gréco-romain, bien qu’inchangé pdt des
siècles, est copié et adapté.
• Empire romain oriental de Byzance —> Parti hostile à représentation religieuse
(iconoclastes), eurent gain de cause en 754 —> opposants encore + contre le pape Grégoire:
images sacrées, artistes doivent suivre certaines traditions pr rester ds religion, ont fait revivre
l’antique art oriental à la gdeur du Christ.
Chapitre 7: Regards vers l’Est
L’Islam et la Chine du IIème au XIIIème siècle (tableaux p.7-8)
• Islam: interdit absolument toute image —> Mahomet détourne les artistes du monde
réel vers les lignes pures —> arabesques, tapis (Cours des lions de l'Alhambra de
Grenade). Plus tard, il fut autorisé de peindre des figures sans religion (récits romanesques,
historiques, légendaires) en Perse à partir du XIVème (Houmay, prince persan, rencontre
Houmayoun, princesse chinoise, dans son jardin) et plus tard en Inde sous les souverains
musulmans (Mogols), et qui montrent toute la discipline acquise par l’art décoratif.
• Chinois adoptèrent coutumes funéraires semblables aux Egyptiens avec
caveaux remplis de représentation de scènes (coutumes), ms pas de forme rigide —>
courbes/ondulation. Rouleaux illustrés chinois souvent accompagnés de vers de poésie.
Influence bouddhiste sur l’art chinois avc représentation de Bouddha (formes courbées et
sinueuses). Bouddhisme a enseigné à l’art chinois l’importance de la méditation, pensée
profonde sur nature (eau, montagnes, …) ou mots —> l’art religieux en vint à assister la
méditation plutôt que raconter les légendes de Bouddha. Principaux paysages chinois
des XII/XIIIèmes siècles, apprenaient leur art en méditant sur d’autres peintures, puis
pouvaient aller observer la nature, puis la peindre à leur retour (Ma-Yuan, Paysage au clair
de lune). Peintres chinois cherchent à représenter l’émotion de l’artiste, à travers leur goût pr
les courbes (Trois poissons, Liou-T'sai).
Chapitre 8: Le creuset de l’art occidental
L’Europe du VIème au XIème siècle (tableaux p.9)
• Période obscure, car nbeuses guerres et peu de données sur ces siècles. Religieux
aimaient l’art, ruiné par invasions nordiques (barbares : formes entrelacées et motifs
compliqués). Anglo-saxons et Celtiques ont tenté d’adapter art nordique aux besoins chrétiens
(Eglises avc structures en colombages, évangéliaires avc formes enchevêtrées Page de
