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Civilisation et méthodologie des Trois Corées

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Ce cours traite des différentes sociétés coréennes : Corée du Sud, Corée du Nord et les diasporas dispersées au travers du globe.

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  • 8 juni 2023
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Civilisation et méthodologie des Trois
Corées
Mercredi 1 février 2017, professeur Yim Eunsil ( 임은실 )

Les Coréens d’Asie centrale : Koreitsy ? Koryo saram ? Koryoin ?

Les Coréens vivant au Japon et en Chine ont quitté la péninsule avant la partition de la
péninsule en 1948.
L’Asie centrale compte 3 grands pays : l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan.

Rappel historique :

- Mouvement migratoire : fin du XIXe siècle – les années 1910. Originaires des régions du Nord
de la péninsule coréenne (actuelle Corée du Nord). Formation d’une communauté en Extrême-
Orient de la Russie (autour de Vladivostok, Khabarovsk) : collectivisation (étatisation des terres
agricoles) fin des années 1920 ; début des années 1930 : organisation de vie communautaire dans
des fermes collectives (kolkhozes). Importance du rôle des organes culturels (journal Lenin
Kich’i créé en 1923 et le théâtre Choson créé en 1932). Chiffres : 1930 → 180 000 ; 1937 →
200 000

À partir de 1922, on observe un net recul du mouvement migratoire coréen vers la Russie
puisque l’État est désormais totalement fondé et les frontières perméables sont fermées.
Les Coréens sont devenus citoyens soviétiques à partir de 1924, ils sont donc enrôlés dans la
collectivisation. À partir de 1920, les Russes tentent de soviétiser les minorités ethniques sur
leur territoire et nous assistons à une russification de la langue coréenne. Au fur et à mesures
des années, l’enseignement de la langue coréenne disparaît des écoles.

1937 → année de déportation des Coréens de l’Extrême-Orient russe vers l’Asie centrale
(Kazakhstan et Ouzbékistan). Rupture totale et complète avec la Corée. Près de 200 000
Coréens, officiellement accusés d’espionnage (potentiel) pour le compte du Japon, sont déplacés
de force et se retrouvent abandonnés à des milliers de kilomètres de leurs lieux de vie.
Conséquences : marque un éloignement définitif de la péninsule coréenne, aucun espoir de retour
possible à la Corée. Le fait de ne pas pouvoir retourner à leur pays natal va entraîner une
stratégie d’intégration dans la société soviétique → perte de la langue et de la culture
inévitable.
Les Coréens étaient d’excellents agriculteurs, une main d’oeuvre donc exploitable pour
développer les terres agricoles d’Asie centrale.

Assignation d’une identité « honteuse » : une mention nouvelle sur le passeport (carte
d’identité nationale) de chaque Coréen : « déplacé spécial » (specpereselenc)
Soumis à une série de privation et d’interdictions : jusqu’en 1956, interdits de se déplacer en
dehors du périmètre autorisé (limité à l’intérieur même du Kazakhstan pour ceux qui y sont
déportés, et situation identique pour ceux déplacés en Ouzbékistan), interdits de servir dans
l’armée, interdits d’accéder à certaines professions publiques, etc.
Vie communautaire autour des fermes collectives → sentiment communautaire malgré la perte de
la langue
1956 (après la mort de Staline) : la levée d’interdictions
Khrouchtchev va reconnaître le caractère répressif de la déportation des populations et va donc
lever les interdictions.

Décembre 1991 : fin de l’Union soviétique et naissance de 15 États indépendants
Les conditions sociales d’existence des Coréens, répartis principalement en Asie centrale,
notamment en Ouzbékistan et au Kazakhstan et en Russie, changent radicalement. Le
morcellement de l’identité soviétique en autant d’identités nationales différentes :

,« Coréens soviétiques » → Coréens de Russie : 110 000 ; Coréens d’Ouzbékistan : 200 000 ;
Coréens du Kazakhstan : 100 000 (selon le dernier recensement de l’Union soviétique en 1989).
Ils vont être obligés de se réintégrer dans les sociétés différentes à cause de la reconstruction
étatique.

État des lieux de la période soviétique

Perte de la langue coréenne : la langue russe devient la langue maternelle. Plus de 70 années
d’isolement : absence de relations avec la Corée du sud et les relations avec la Corée du nord
étaient strictement encadrées et surveillées, puisque la suprématie de l’état soviétique était
primordiale. Représentations biaisées des deux Corées : la Corée du Nord devient le « pays
frère », « réussite de l’instauration du socialisme », « industrialisation avancée », etc. alors que
la Corée du Sud est un « pays sous le joug de l’impérialisme des États-Unis », « tanière de
mendiants », « dictature », « répression de la lutte ouvrière », etc.

- Koryo saram : objet de confrontation entre Corée du Nord et Corée du Sud

Depuis la fin des années 1980, les KS sont devenus l’objet de lutte d’influence Nord/Sud. Quels
sont les enjeux ?

. Corée du Nord : maintenir son influence linguistique (usage du dictionnaire nord-coréen :
échanges culturels officiels → ex : choson 조선, choson mal 조선말, choson saram 조선 사람
. Corée du Sud : effacer l’influence nord-coréenne et imposer les références culturelles et
linguistiques sud-coréennes → ex : han’guk 한국, han’guk mal 한국말, han’guk saram 한국 사람
La « guerre des langues » (1989-1991) → guerre culturelle

Le premier organisme sud-coréen ouvert en 1991 au Kazakhstan est le centre d’enseignement
de la Corée du Sud pour promouvoir la langue et la culture sud-coréenne.
1992 → les manuels nord-coréens sont supprimés de la circulation, remplacés par les manuels
sud-coréens
Pendant les JO → les KS découvrent que le Sud est un état développé → fierté de la « patrie
historique »

À l’issue de la guerre, la Corée du Sud impose « han’guk mal » comme la seule langue légitime
coréenne → ex : centres d’enseignement de la Corée du Sud (한국교육원) implantés dans les
grandes villes en Russie (St-Pétersbourg, Vladivostok), en Ouzbékistan (Tachkent) et au
Kazakhstan (Almaty) : lieux de promotion et de diffusion de la langue sud-coréenne.
Effacement de la Corée du Nord
Radicalisation des discours identitaires : « ni nord-coréenne, ni sud-coréenne », « une identité
propre aux KS », reconnue comme telle et partagée par les KS

Engouement chez les jeunes pour apprendre la langue sud-coréenne → intérêt économique
puisque perspective de trouver un meilleur travail au sud ou dans des entreprises sud-coréennes
implantées en Russie ou autre
Les KS demandent au nord et sud-coréens de reconnaître leur identité propre.

- Identité des Koryo saram ?

. Langue russe = langue maternelle. Langue coréenne= fonction symbolique, maintenue
uniquement dans des hauts lieux culturels (journal Koryo Ilbo (ancien Lenin Kich’i) et théâtre
(ancien théâtre Choson, maintenant Koryo)
. Attachement à la tradition culinaire : consommation du riz (introduction de la culture du riz par
les Koryo saram durant la période soviétique) ; « salades coréennes » (Koreiskie salad)
. Mémoire collective de la déportation de 1937
. Corée du Sud/Corée du Nord = « patrie historique »

, Mercredi 8 février 2017

Les Coréens de Chine : Chaoxianzu ? Chosonjok (Joseonjok, 조선족) ?

Les Coréens de Chine sont regroupés dans la province de Jilin, à Yanbian.

Quelques caractéristiques :

- La plus ancienne communauté diasporique coréenne (XIXe siècle)
- Désignation : Chinois d’origine coréenne « Chaoxianzu »/ « Chosonjok » (조선족) (Coréens de
Chine?)
- La plus importante communauté diasporique (2,7 millions en 2012 → source à discuter)
- Front de lutte anti-japonaise (hors de la Corée) durant la période coloniale ; d’où l’image de
« descendants des résistants indépendantistes » que les Sud-coréens associent aux Coréens de
Chine (idem pour les Coréens de l’ex-URSS).
- Double identité « diaspora coréenne/minorité chinoise » : 13e groupe parmi les 55 minorités
ethniques de Chine (par importance numérique).
- Existence d’une préfecture autonome des Coréens de Yanbian (sur 30 préfectures du pays)
- À la différence des autres minorités ethniques qui résultent de l’extension territoriale, les
Coréens sont issus de l’immigration.
- Relations privilégiées avec la Corée du Nord (jusqu’aux années 1980).

Bref aperçu historique

Mouvement migratoire dès XIXe siècle

- Mandchourie → proximité géographique : zone frontalière du Nord-est de Chine (cf. carte :
Heilongjiang, Liaoning, Jilin)
→ fertilité de la terre : défrichement des plaines vierges, développement de la
riziculture
- Distinguer avant et après la colonisation japonaise : avant 1910 → - fin XIXe : 77 000
- 1910 : 220 000
Durant la colonisation japonaise → - 1930 : 600 000
- 1940 : 1,45 Mio
- 1945 : 2,3 Mio (650 000 à Yanbian) et entre 700 000 et 1
Mio de personnes rentrées en Corée

Facteurs d’augmentation de flux migratoire vers la Chine

- Création de Mandchoukouo par le Japon en 1931 (1931-1945) avec une visée
d’expansionnisme en Chine
- Politique de déplacements des populations coréennes par le Japon avec la mise en place des
villages ruraux : 125 en 1935 et 13 451 en 1939.

Vie communautaire

- Principaux lieux investis par des résistants anti-japonais hors de la péninsule
- Développement de l’enseignement grâce aux élites coréennes (« civilisateurs ») : 19
établissements privés en 1911 et 156 en 1916.

Intégration/enrôlement dans la Chine communiste (1949-)

Dans la Chine de Mao Zedong (1949-1976)

- Participation active au côté des communistes dans la libération de la Chine (contre le parti
nationaliste)
- Signes de reconnaissance par le parti communiste chinois : attribution de la citoyenneté
chinoise (et de « nationalité » coréenne), création d’une université coréenne – Université
étatique de Yanbian (1949), création d’une préfecture autonome de Yanbian (1952).

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