Glose sur la Providence : Bouddha à Maître Dahui / réflexions sur la vie, mort et nirvâna / vie
et mort n’est que métamorphose d’une seule et même nature / illusion de la différence
Chapitre 1
Annonce mort de Sima Lan, chef du village. Va quitter ce monde « frais et vivant ». Village
touché par la mort, comparée à de la pluie. Renouveau du printemps contrastant avec les
sépultures. En compagnie de Lu et Hu (5 et 6 frère) Siman Lan tracent leurs fosses. Plus assez
de place. Ils songent à l’exiguïté de leurs tombes. Près d’eux, Du Bai, beau-frère de Siman Lan
lit Les Arcanes de l’Empereur Jaune. Filiation lecture : son père Du Yan lisait avec lui le
Classique des cent noms de famille puis l’E. Jaune. Recette potion de longévité de Du Bai.
Potion matin et soir. Après mort de ses deux cousins, trouble jeté sur ce livre. Canal de
Lingyin pourrait faire vivre les villageois plus longtemps. Dispute des frères tombes. Lan gifle
Hu. Comparaison Hu avec un morceau de bois sec. Sima Lan refuse sa fosse « C’est à mon
tour de mourir ». Dispute honteuse, comment se considérer comme des frères sinon ? Sima
Lan empereur du village, Du Bai son premier ministre et inversement. Sima Lan a épousé la
cadette de Du Bai, Du Zhucui. Mais Sima Lan ne veut pas mourir « Quand on n’a qu’une vie, il
faut tout tenter ». Commerce de peau. Sima Lan s’enferme dans un silence. Pensée de la
mort « l’effroyable pensée, la pensée de sa mort prochaine, retentit de nouveau dans son
cerveau ; c’est un terrible ébranlement, le rideau rouge sang de la tragédie humaine s’ouvre
subitement »
Note : sur le village des 3 patronymes : familles de Lan, Du et Sima / au plus profond des
monts de la chaîne des Balou/ village fin dynastie Ming et début Qing.
Note sur le fleuve Lingyin : à l’Ouest du Henan/ Sima Lan travaux grandioses
Note sur le Dispensaire des grands brûlés : église convertie en hôpital/ passé historique de
1942
Chapitre 2
Déjeuner. Femme de Sima Lan « d’une extrême maigreur, le teint livide ». Filles : Teng, Ge,
Man, accouchements extraordinaires vis-à-vis de sa physionomie. Avait simplement déclaré
avoir un peu mal au ventre pour Teng. « Sa maigreur et son opiniâtreté sont le prodige du
village ». Comparaison naturelle de son corps « La moindre branche desséchée fait
immédiatement penser à son corps dénudé » . On lui apprend qu’ils ont été au cimetière et
que Sima Lan ne veut pas mourir. « Qu’il meure s’il lui faut mourir, il n’a vraiment rien à
regretter ». Sentiment de haine à son égard depuis des années « lorsque la rancœur déferle
ainsi dans sa poitrine, elle se sent emplie d’une énergie incomparable ». Parallèle entre le
pan de soie jaune qu’elle inspire et la mort prochaine de son mari « Elle inspire
profondément, un pan de soie jaune pénètre en elle jusqu’à obstruer sa gorge. Son homme
va mourir, il va disparaître de ce monde, et elle-même sortira enfin du cercle d’ombre de
l’arbre, tous les liens dans lesquels elle se débat seront défaits. » Elle songe à son
indifférence et à son manque de gentillesse. Va directement prévenir Lan Sishi, en annonçant
la mort prochaine avec le « ton que l’on prend pour annoncer la maladie d’un poussin ou
d’un porcelet qui aurait contracté la peste ». Sishi ressemble à un bodhisattva, sérénité au
soleil. Silence. Zhucui répète une seconde fois et assène qu’il n’a jamais travaillé que pour
elle. Part. Bol qui tombe. Triomphe de Zhucui qui va mourir après eux deux, elle a 36 ans. « Il
lui semble qu’elle va pouvoir vivre enfin dignement ». « Une indicible sensation de victoire
,stimule Zhucui ». Cela décuple ses forces. Lu et Hu lui annoncent qu’ils vont au dispensaire.
Joie redescend : « Ah, maudits ceux qui doivent mourir et ne meurent pas ! ».
Chapitre 3
Maison de Sima Lan à l’entrée du village, où pousse un paulownia. Sima Lan a décliné.
Description marquante « Sima Lan prend l’air, immobile, les yeux fermés, à l’instar d’un mort.
Deux mouches, venues des latrines, se posent sur son visage comme sur un torchon étendu
au soleil. ». Hu et Lu ne reviennent pas. Croise des villageois voisins. Pleure. Il est chef mais a
peur de la mort « Il songe qu’il est le chef du village et qu’il a pourtant peur de la mort ».
Aperçoit au loin Sishi dans un champ de blé. Échange froid au sujet de sa mort. « Qui peut
arrêter la mort ? Si tu dois mourir, tu mourras, voilà tout. ». Part sans se retourner et
retourne biner. Lui déclare qu’il a peur de mourir avant elle, sans quoi personne ne
s’occuperait de ses funérailles. Dialogue de sourd « il semble se parler à lui-même, et elle, ne
rien entendre de ce qu’il dit ». Nature « Ses paroles voltigent, légères, entre les jeunes plants
de blé, la houe grince et recouvre la voix de l’homme lorsqu’elle s’enfonce dans la terre ». « il
ne reste plus au monde que le son terreux de la houe ». Il allume une cigarette. Sishi parle.
Lui dit qu’elle pense qu’il vivra jusqu’à la moisson (symbolique ?). Il doit retourner chez lui,
s’occuper de son cercueil, abattre le paulownia, revenir vers elle s’il n’y a personne pour lui
faire à manger. « moi aussi je vais bientôt mourir et il n’y a pas de quoi avoir peur ». Part.
S’endort comme un mort. Retour Hu et Lu = l’affaire a échoué. « Son cœur se gèle d’emblé ».
Vont tous déjeuner. Zhucui « tu as vécu jusqu’à trente-neuf ans, il faut savoir t’en contenter, il
n’est pas sûr que nous autres atteignons cet âge ! ». « Une chose terrible se produit alors ;
une redoutable tempête menace » = refuse de lui verse un bol. Colère de Zhucui « je t’ai
servi toute ma vie, je t’ai servi jusqu’au bout, mais maintenant, si tu as envie de soupe, va
donc chez cette traînée ! ». Nature « le timbre de voix s’éclate, véritable pluie de grêle ».
Confusion générale. Description poétique des querelles : « Cliquetis et tintements emplissent
l’espace traversé de crachats ; de partout s’élèvent les cris et rugissements de colère –
vacarme de querelles ininterrompu ». Corps de Sima Lan comparé à une « crevette échouée
sur une plage de sable ».
Chapitre 4
L’heure de la mort de Sima Lan est proche. On se démène pour préparer ses funérailles. On
abat le paulownia pour en faire un cercueil. Joie de Zhucui « Zhucui tourbillonne dans la cour
de la maison avec un enthousiasme impétueux ». Dit aux menuisiers « Du cyprès ! » « De la
soie ! » (sorte d’opéra). Elle a rajeuni et est comparé à un oiseau qui gazouille. Le « jour faste
arrive ». Nature : « Soudain la pluie cesse et le ciel s’éclaircit ». Il faut poursuivre le travail
même s’il ne va pas mourir, cela servira. Sima Lan dit « Vraiment je ne peux pas vivre, partout
je vois des morts ». Sishi voit Lan. « silence mortel pèse sur la cour ». Opéra des filles Ge et
Man qui gémissent et implorent Sishi de faire du commerce de chair. Voit dans les yeux de
Lan deux aiguilles rougies au feu. Cette lueur la bouleverse, son ardeur la terrasse. Les pleurs
cessent. Un noir silence s’étend.
Chapitre 5
, Éveil du printemps. Le soleil déverse une lumière verte (Reverdie). Arrivée de Sishi, dans une
nouvelle robe. Comparée à une « boule de feu ». Arrivée triomphante. On s’écarte pour lui
laisser le passage, telle une « héroïne locale ». Maquillée avec soin, le teint rose, éclatant =
forme de reverdie aussi. Son sac contient des médicaments = description très crue et
médicale des maladies (pertes blanches, descente d’utérus ». Elle semble encore plus
troublante qu’il y a dix ans. Accepte de faire le commerce de chair à condition que Lan quitte
la couche conjugale. Zhucui l’insulte de la reine des putains. Insultes terribles (digression) :
voitures qui peuvent rentrer/ trou vaste/ on peut y jeter des pierres… Tandis qu’elle vocifère,
la terre tremble . Les villageois assistaient à un « spectacle chanté ». Sishi longe les maisons
famillières – arbres, bergeries, mœurs et nourriture… tout ce qu’elle connait glisse derrière
ses oreilles. De loin « le village ressemble à un vêtement bleu-noir négligemment jeté sur un
versant ». « Une tristesse indicible lui monte du fond du cœur ». Teng veut l’accompagner
faire le commerce de chair.
Chapitre 6
Elles ont loué une chambre à l’Ouest de la gare de Jiudu dans une vieille de cour dite
« Jingu ». Transformation du lieu : développement des lignes de chemin de fer, ville
désormais très animée, des immeubles ont surgi. Teng est très impressionnée par les
boutiques, le flot de passants, les salons de beauté rouges et verts. Elle dit à Shishi « Tante,
par rapport aux gens d’ici, notre vie à nous ne vaut rien, autant être mort ». Elle lui pince la
main. Achètent des provisions. Shishi explique à Teng que « l’orientation ) Jiudu est différente
de la leur, que l’est, ici, c’est le sud, que le nord, ici c’est l’est ». Leur activité n’est pas
malhonnête. Il faut être naturelles. Teng boit les paroles de sa tante, ses yeux brillent, pleins
de reconnaissance. La lumière de la ville agit étrangement sur les gens de la ville « teinte
verdâtre, cadavérique ». Elles vont dans la salle d’attente de la gare ferroviaire. Discutent sur
les tarifs + réflexion sur les films « c’est exactement comme dans la vraie vie ». « Trop excitée
par l’alimentation de la ville et songeant aux histoires de clients, une tentation écarlate
mêlée à une crainte noire remue le sang qui bouillonne dans ses veines ». La nuit, dans le
logement loué, Teng songe. Description poétique et symbolique : Elle entend la lumière
glisser sur sa peau, papier de soie blanche flottant d’un bout à l’autre du lit… elle songe que
demain un homme viendra se coucher sur son corps ou le sien. Vision d’un « bouton de fleur
s’ouvrant pour la première fois » (sexe). Elle est prise entre désir et crainte. Elle se tourne, se
retourner, son corps pris dans la couverture, ne trouve pas le repos. Le premier client arrive.
Réflexion de Teng « elle va faire ce qu’hommes et femmes font ensemble, tandis qu’elle-
même se tient dans la cour, hagarde ». Vision : la porte de la cour entrebâillée laisse
apercevoir passants et voitures dans la rue. C’est un monde tumultueux. Elle reste là, à
écouter les pensées que la cour lui inspire. Bruit de conversations = le fil de ses songes est
rompu. Paragraphe poétique qui contraste avec le dialogue centré sur la laideur de l’endroit
« c’est vraiment sale ici ! ». Négociation du prix. Ordre de l’homme sans détour « Déshabille-
toi, vite, j’ai un train à prendre ». Teng , « soudain, une crainte indéfinissable la fait
violemment frémir ». « Elle a des éblouissements ». Son corps est brûlant. Elle contemple la
rue Xiangyang, les pousse-pousse, les voitures noires et brillantes, sifflements… « les longues
modulations aigues passent au-dessus de Teng tel un dragon vert qu’elle suit intérieurement,
volant avec lui jusque vers la chaîne des Balou ». Elle songe à la maladie de son père et ça
l’apaise. Le temps s’écoule lentement, pareil à un bœuf tirant une charrue. Fin de l’acte : « la
porte s’ouvre brutalement. Un frisson la parcourt, elle se fige. Des années après, elle ignorera
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