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Fiche de révision - Licence 2 de droit (S3) - Histoire des idées politiques - L'héritage grec (Platon et Aristote) €7,26   In winkelwagen

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Fiche de révision - Licence 2 de droit (S3) - Histoire des idées politiques - L'héritage grec (Platon et Aristote)

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Fiche de révision de la partie sur l'héritage grec du cours "Histoire des idées politiques" de la deuxième année de licence de droit de l'Université Panthéon-Sorbonne.

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  • 12 augustus 2024
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- Quel est l’apport de Platon à l’étude de la politique ?
- Aristote et les régimes politiques


1. HERITAGE GREC

CARACTERISTIQUES GENERALES ET APPORTS DE CETTE EPOQUE



Apports majeurs : avoir fondé l’idée de politique dans le cadre de la Cité et
d’avoir posé la question du meilleur régime à adopter entre Monarchie,
aristocratie et démocratie.

En Grèce la vie politique s’organise en cité-etats, les deux principales sont Athènes et
Sparte.

ATHENES SPARTE
 Régime démocratique : Régime aristocratique où l’importance
gouvernement par le peuple et de l’appartenance collective est poussée
pour le peuple. Cependant on à l’extrême. La défense de la cité est
entend ici par peuple les citoyens une valeur majeure qui supplante toute
uniquement. autre valeur. Toute la cité et l’éducation
tourne autour de valeurs militaires.
En effet, pas tous les habitants
d’Athènes ne sont des citoyens. On
distingue donc parmi les habitants
d’Athènes les hommes libres qui
peuvent devenir des citoyens et les
esclaves, qui n’ont pas cette possibilité.

Être citoyen c’est veillé aux intérêts de
la Cité et participer à la vie politique et
veiller aux intérêts publics de la cité,
ceux-ci passant avant les intérêts
personnels des citoyens.

Le citoyen veille à l’intérêt de la cité en
participant notamment aux affaires
publiques et activités politiques, tandis
que les esclaves pourvoient aux besoins
et aux taches du quotidien, et
permettent ainsi aux citoyens d’être
dégagés de ces contraintes et se centrer
sur la chose publique et l’activité
politique.

Deux grands philosophes : Aristote et Platon.
Réflexion sur le fondement du pouvoir et les régimes politiques (monarchie,
aristocratie démocratie et leur dérives).
Ils auront une influence postérieure énorme.
Exemple de sujet à l’examen :
- Quel est l’apport de Platon à l’étude de la Politique ?
- Aristote et les régimes politiques.


1

,Les trois régimes

14Quand commence le grand siècle d’Athènes, les expériences de l’histoire ont
clairement présenté à la conscience des Grecs les grands statuts politiques qui vont
servir dorénavant de types de référence. Ils sont au nombre de trois : la première
formulation précise que nous en ayons conservée est en vérité de date bien plus
tardive puisqu’elle figure dans l’œuvre d’Hérodote et a dû être composée vers le
milieu du ve siècle ; mais elle se présente avec assez de rigueur dans l’exposé et la
critique pour être le fruit d’une tradition déjà largement éprouvée. Hérodote (III, 80-
82) affirme rapporter une discussion qui aurait eu lieu en 522 entre les conjurés
perses victorieux du Mage usurpateur, sur le meilleur régime à adopter pour leur
pays. Trois grandes thèses sont soutenues : un des interlocuteurs, Otanès, y défend
sous le nom d’« isonomia » un régime qui ressemblerait assez à la démocratie telle
que la concevront les Athéniens du ve siècle ; Mégabyze propose le gouvernement du
petit nombre ou oligarchie ; Darius, enfin, soutient la supériorité de la monarchie en
soulignant qu’il faut bien distinguer pour chaque régime la forme correcte de ses
déviations. Ce récit, dont la valeur historique est extrêmement sujette à caution, met
du moins en évidence de façon très imagée les données dorénavant constantes de la
pensée politique grecque qui, pour des siècles, en fait jusqu’à l’Empire romain, se
retrouveront à la base de toute analyse, de toute critique, de toute doctrine : la
monarchie et la tyrannie [3][3]Il ne faut pas donner d’emblée à ce mot la valeur
péjorative…, l’oligarchie et ses déviations, la démocratie et ses excès.


Pour Platon, la cité naît du besoin réciproque des hommes : « la cité se forme parce
que chacun d’entre nous se trouve dans la situation de ne pas se suffire à lui-même,
mais au contraire de manquer de beaucoup de choses. (…)
Dès lors un homme recourt à un autre pour un besoin particulier, puis à un autre en
fonction de tel autre besoin, et parce qu’ils manquent d’une multitude de choses, les
hommes se rassemblent nombreux au sein d’une même fondation, s’associant pour
s’entraider. »

La Cité idéale : tendant à la réalisation du bien commun, à la justice.




2

, FICHE 1 - QUEL EST L’APPORT DE PLATON A L’ETUDE DE LA POLITIQUE ?

Dans le témoignage autobiographique de la Lettre VII, Platon raconte qu’il avait eu
dans sa jeunesse l’intention de se consacrer à l’activité politique, mais que, déçu par
la politique menée sous la tyrannie des Trente puis sous la démocratie restaurée
(324 c 8 - 325 d 1), il se tourna vers la philosophie, car elle seule était capable
d’apporter une solution aux maladies de la cité (325 d 5 - 326 a 7). Sa conclusion est
sans appel : « Le genre humain ne mettra pas fin à ses maux avant que la race de
ceux qui, dans la rectitude de la vérité, s’adonnent à la philosophie n’ait accédé à
l’autorité politique ou que ceux qui sont au pouvoir dans les cités ne s’adonnent
véritablement à la philosophie, en vertu de quelque dispensation divine » (326 a 7 - b
4). Que la Lettre VII soit ou non un témoignage direct de Platon, elle traite non
seulement des questions politiques qui sont celles de Platon, mais aussi et surtout
des liens étroits qu’entretiennent politique et savoir. Selon Platon, la politique est une
technique qui ne peut être exercée que par ceux qui possèdent un véritable savoir.
Or les exposés consacrés à la politique platonicienne se bornent à donner une
version des arguments, souvent mal compris, que développent les trois dialogues
dont la politique est le thème principal : la République, le Politique et les Lois, sans
même chercher à trouver un fil conducteur susceptible de les lier. Une telle approche
reflète l’influence, reconnue ou non, d’une interprétation qui, très répandue dans les
publications anglophones, est tributaire de la critique allemande du xixe siècle, qui
voyait dans les dialogues des témoignages directs de la biographie platonicienne [1]
[1]
Tel est, clairement, le cas du volume publié par Rowe et…. Pourtant, les lecteurs qui
n’appartiennent pas au cercle étroit des « spécialistes de Platon » ont fait de la
pensée politique de Platon une lecture différente, qui rend mieux raison de
l’influence considérable de cette pensée politique tout au long de l’histoire de
l’Occident et en particulier au cours des deux derniers siècles [

Platon (-429 -348 avant JC) est non seulement le fondateur de la philosophie
mais également de la pensée politique. Également fondateur de l’école de
l’Académie et maître d’Aristote.
« La République » de Platon est le traité politique le plus important depuis l’Antiquité,
par l’influence qu’il a eu.

Platon né en -429 et décédé en -348 avant JC, est issu d’une famille d’aristocrates
athéniens. Il est d’abord élève des sophistes où il trouve un maître à penser dans la
personne de Socrate, dont la condamnation à mort par le peuple athénien en 399
avant JC caractérisera l’origine de sa défiance envers le régime démocratique.
Ensuite, il fonde l’Académie, dont le succès sera immédiat. Il rédige plusieurs
ouvrages philosophiques et politiques dont la République en 375 puis plus tard Des
Lois qui sera inachevé à sa mort en 348.
Cet ouvrage atteste l’évolution de sa pensée politique qui avec le temps et
l’expérience, va évoluer et passer de l’idéalisme à un totalitarisme.
L’œuvre de Platon est le fruit de la déception : Favorable à un régime aristocratique,
il est révolté par le régime des trente tyrans (-404) auquel participe des membres de
sa famille.
A la chute de ce régime, la réaction démocratique le révolte tout autant (puisqu’elle
sera l’origine de la mort de Socrate).
Dès lors, dégouté de l’action politique, il se lance dans la philosophie. Son autre
ouvrage « Les lois » est resté inachevé à sa mort.


Idée de toute sa philosophie politique : Le savoir conditionne l’action. Il faut
éduquer avant de gouverner. C’est la clé de « La République ».

I. LA REPUBLIQUE OU L’UTOPISME PHILOSOPHIQUE

3

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