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Les femmes dans les sociétés européennes

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I- Les femmes dans les sociétés occidentales du 19e siècle A- Quelle place pour les femmes dans les sociétés en voie de démocratisation B- Sociabilités et activités sociales des femmes II- Revendications féminines et naissance du féminisme A- Les femmes dans la vie politique et les mo...

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  • March 2, 2022
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L’Europe au XIXe siècle (2) 1




LES FEMMES DANS LES SOCIETES EUROPEENNES


Staël, Théroigne de Méricourt, Butler, Morisot, Claudel, Jane Austen, Brontë
Les femmes ont une visibilité historique.

I- Les femmes dans les sociétés occidentales du 19e siècle
A- Quelle place pour les femmes dans les sociétés en voie de démocratisation

 Quel statut pour les femmes ?
Montée du modèle libéral. La société libérale repose sur l’idée de la construction d’une société d’in -
dividus, une société d’individus qui doivent participer à la souveraineté. Il faut donc assurer entre les
individus une égalité civile, mais cette égalité ne signifie pas une égalité politique. on est dans le
règne des capacités. Votent ceux qui ont la capacité de voter. Il y a donc une double-exclusion du
corps politique :
- élimination sociale : suffrage censitaire assure que la représentation politique = petite mino-
rité la plus riche
- élimination par le sexe : femmes exclues.
Il est la conclusion d’un symbole de la représentation qui renvoie la femme à la sphère domestique.
La sphère publique est la sphère masculine. Dans ce cadre, l’homme vote en son nom personnel mais
aussi représente la partie la plus raisonnable de la société, celle qui est capable de déter l’avenir de la
nation. Il représente aussi sa famille. Ce système des doubles-exclusions du point de vue du droit des
femmes représente un recul. Société plus libérale, plus restrictive que l’Ancien Régime : aux Etats gé-
néraux, les veuves de noblesse votaient. A partir de la constitution de 1791, plus aucune femme ne
vote. Il va y avoir de nbses résistances de femmes à la situation à laquelle la société masculine veut
les renvoyer et elles vont être fortes dans les moments révolutionnaires.
La France a connu d’incontestables progrès jsq 1793 : loi septembre de 1792, loi contemporaine – re-
connaît le divorce par consentement mutuel et la symétrie entre les époux devant l’Etat civil. En clair,
la 1ère répu reconnaît l’égalité civile entre les hommes et les femmes dans un climat de très grosse
tension révolutionnaire. Tous ces principes seront pàp remis en cause et totalement abolis par le
Code Napoléon, et cette égalité civile entre hommes et femmes n’existe plus jsq 1975. Recul en
1804 avec le Code civil : la femme doit obéissance au mari, c’est lui qui choisit l’habitat, l’éducation
exercé exclusivement par le père, la femme ne peut pas posséder, ne peut pas aller en justice. En
1816, De Bonald fait adopter la suppression du divorce. Ce que l’on constate dans la révolution fran-
çaise, c’est que les droits des femmes sont souvent liés à leur participation aux évènements révolu-
tionnaires. Une fois que les femmes ont imposé leur présence dans le moment révolutionnaire, la so -
ciété qui se construit après  non reconnaissance des droits des femmes. La femme n’est pas un in-
dividu politique.
La DDH de 1789 assure la protection de la sphère privée qui tend à déléguer un rôle spécifique aux
femmes et à reléguer les femmes dans cette sphère privée. Dans chacun de ces espaces, correspond
à une spé qui correspond à la séparation entre les sexes, tout ça dans un climat renforcé par les va -
leurs bourgeoises qui met la famille au cœur psq la famille est ce qui permet de rendre éternel l’ac-
quis, par le travail et l’héritage. Ce que le mérite a permis de gagner ne sera pas perdu. La société
bourgeoise tend à la mise en écart des femmes. Sur cette base, la réalité politique a une représenta -
tion culturelle avec des stéréotypes : femme et homme différents. La femme, privée des droits poli-
tiques, aurait un domaine de la nature, sensibilité, charme alors que l’homme c’est le domaine de la
raison. Ceci n’interdit pas d’ailleurs une forme d’adoration de la femme. On les adore comme objet
d’amour, de charme. Les romantiques y trouvent leur compte et peuvent adopter un discours cepen -

, L’Europe au XIXe siècle (2) 2


dant misogynique. Par exemple, Alphonse de la Martine, en faisant référence à Mme de Staël définit
les femmes comme des « êtres sans sexe (…) société ».
A partir du milieu du siècle, les stéréotypes évoluent en se renforçant avec un double processus :
- de représentation : ++ la femme renvoyée à l’univers des sens n’est plus qqchose que l’on
peut magnifier mais un être fragile qu’il faut surveiller
- SU masculin décidé qui institutionnalise l’individualisation de la société. Donc le scandale de
l’exclusion des femmes apparaît plus évident. Il faut démontrer pourquoi les femmes n’ont
pas le droit de vote : c’est qu’elles sont inférieures.

Le poids de l’Eglise n’est pas négligeable. La femme doit être dévouée. La femme qui ne joue pas son
rôle de femme perd sa féminité
La représentation de la femme demi-mondaine se développe.

Il y a 3 grands stéréotypes :
- la femme vertueuse, qualifiée de sainte cad qui accepte son enfermement dans la sphère pri -
vée
- la femme politique
- la femme légère, tjs présentée aux franges de la prostitution

 La bourgeoise
D’abord, ce n’est pas bourgeoisie comme capitalisme mais un système de valeurs : mérite par le tra-
vail, épargne, mesure, famille. Hiérarchie sociale et familiale doivent être visibles dans l’espace public
et avoir des csq sur la façon de paraître. La façon de paraître dans une société libérale s’ouvre. Nait
ainsi une autre mode : la mode est dans la ville. Cette mode qui se dvlppe et une mode où l’enferme -
ment social de la femme est aussi un enfermement textile de son corps. Le 19 e siècle et société bour-
geoise développe, généralise le corset. Par exemple, les suffragettes feront campagne contre ça. Elle
invente les jupons, la cage à lames d’acier, porte de pantalon sous les jupes. Le corps de la femme est
totalement recouvert. Le sous-vêtement est une invention de ce moment-là. il y a un autre élément
qui fait rappel au côté médiéval. Par delà les apparences, le modèle normatif est celui de la maitresse
de maison. Elle ne doit pas travailler car elle doit être enfermée. Pour autant, elle ne doit pas être oi -
sive. Son emploi du temps doit être surchargé. C’est le spectre que Gustave Flaubert a développé :
Emma Bovary. La femme ne doit pas avoir du temps pour rêver. Elle doit être active, doit avoir une
passion pour l’ordre, « une place pour chaque chose, chaque chose à sa place ». Elle est responsable
de l’ordre. Elle ne traine pas au lit. Elle doit aussi être une bonne gestionnaire, gère le budget fami-
lial, doit être sensible à l’hygiène. Elle s’occupe de l’éducation des enfants. Elle ne doit pas flâner et
ne doit pas être vue dans un ct nb de quartiers. Ferragus de Balzac : description d’une femme dans
un quartier malfamé.
Les mariages sont souvent arrangés même si cela tend à diminuer. On pose la question de son éduca-
tion. Qu’est-ce qu’on doit apprendre aux filles dans une école ? la préparer à son rôle social : culture,
pouvoir soutenir une discussion. Les lycées pour filles ne prépare cependant pas au bac jsq la fin du
siècle.

 Les femmes dans les milieux populaires
La femme ouvrière est en général en bas de la hiérarchie sociale. Au recensement de 1866, 30% des
actifs français sont des femmes. En 1906, elles sont 37,7%. Le ¼ sont des ouvrières. 36% des ou -
vrières sont des ouvrières à domicile. En 1872, le salaire de la femme c’est 43% du salaire de
l’homme. Elle est sous-payée et son travail à l’usine est sur-surveillé.
A la campagne, le travail féminin est conçu dans une relation plus traditionnelle, comme une complé -
mentarité du travail masculin. Taches spécifiques : les taches domestiques sont interdites aux
hommes.
La bonne à tout faire c’est bien la domesticité unique, qui fait tout qui s’oppose à la domesticité mul -
tiple des salons aristocratiques. Elle est inscrite dans la pierre. Quand Haussmann construit ses per-

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