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L’espace social n’est-il structuré et hiérarchisé que par le sexe et la position dans le cycle de vie ? Dissertation Devoir CNED CA$7.61   Add to cart

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L’espace social n’est-il structuré et hiérarchisé que par le sexe et la position dans le cycle de vie ? Dissertation Devoir CNED

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Devoir CNED n°2 SES, Terminale, Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire SUJET : "L’espace social n’est-il structuré et hiérarchisé que par le sexe et la position dans le cycle de vie ?". Note obtenue : 20/20

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  • September 2, 2024
  • 6
  • 2023/2024
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Sujet : L’espace social n’est-il structuré et hiérarchisé que par le sexe et
la position dans le cycle de vie ?


Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire



En raison des inégalités salariales entre les hommes et les femmes, à partir du 6 novembre
2023, symboliquement, les Françaises travaillent gratuitement. En effet, certaines différences
biologiques, telles que le sexe mais également la position dans le cycle de vie, deviennent des
critères de différenciation sociale qui hiérarchisent les individus dans l’espace social.
L’espace social est ainsi pensé comme la représentation de la vie en société dans laquelle les
groupes sociaux et les individus interagissent ensemble d’une part, mais se distinguent aussi
les uns des autres selon des facteurs économiques, culturels et sociaux. En ce sens, l’espace
social est donc marqué par des différences entre les groupes sociaux qui le composent, se
traduisant par des avantages et des désavantages par rapport à une échelle de valeurs
collective, autrement dit des inégalités, notamment en termes de richesses, de pouvoir, de
prestige, ou encore de savoir. Ces inégalités engendrent alors une hiérarchie sociale et
structurent la société française actuelle, et ce, en positionnant les groupes et les individus les
uns par rapport aux autres en fonction de leurs privilèges. Ainsi, pour faire apparaître la
structure de la société française contemporaine, il faut s’interroger sur les facteurs de
structuration et les critères qui hiérarchisent les groupes et les individus. Si le sexe et la
position dans le cycle de vie sont bien des différences qui hiérarchisent les individus dans
l’espace social, d’autres critères contribuent également à structurer et à hiérarchiser la société
française actuelle. Dans un premier temps, nous constaterons que certains critères biologiques
engendrent en effet des différences qui hiérarchisent les individus dans l’espace social. Puis,
nous verrons que les critères socio-économiques sont également déterminants dans la
structuration de la société, et ce, avant de montrer qu’il est également nécessaire de prendre
en compte des facteurs socio-démographiques.

Au sein de la société française, certaines différences biologiques, comme le sexe ou l’âge,
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en étant associées à des statuts et des rôles spécifiques, deviennent des facteurs de
différenciation qui hiérarchisent les individus dans l’espace social.
Le sexe des individus reste encore aujourd’hui un facteur important de différenciation et de
hiérarchisation dans la société française. On constate en effet que malgré des dispositions
législatives, les inégalités entre les hommes et les femmes perdurent dans tous les domaines
de la vie sociale, et ce, bien souvent au détriment des femmes. Cette hiérarchisation des
individus selon leur sexe s’explique par une socialisation différenciée lors de la socialisation
primaire. En effet, les instances de socialisation que sont la famille et l’école vont
inconsciemment mettre en place une socialisation différentielle entre les filles et les garçons,
qui durant leur enfance ne vont donc pas intérioriser les mêmes valeurs, les mêmes manières
de se comporter, les mêmes idéaux, ni les mêmes rôles sociaux. Ces stéréotypes de genre
vont donc induire un répertoire de rôles et de statuts bien délimités selon le sexe de
l’individu, source de discriminations et d’inégalités. Ainsi, dans la sphère privée, la
répartition des tâches domestiques est très inégalitaire, puisqu’en 2010 les femmes y
consacrent quotidiennement une heure et vingt-six minutes de plus que les hommes, et, en
2016, elles sont environ 2.2 fois plus que les hommes à réaliser tous les jours au moins une
heure de travail domestique (document n°3). A cela s’ajoutent également les responsabilités
parentales liées aux soins aux enfants, dont le partage se fait également en défaveur des
femmes. Par ailleurs, les inégalités sont également visibles dans le sport, où les pratiques
restent très stéréotypées et où les femmes sont moins bien rémunérées que leurs homologues
masculins, tandis que sur le plan culturel, on observe une sous-représentation des femmes
dans les médias. De plus, le sexe est également source d’inégalité dans la sphère politique.
On constate en effet qu’en 2020 seulement 19.8% des maires du territoire français étaient des
femmes (document n°3), tandis qu’à l’Assemblé nationale les femmes représentaient moins
de deux cinquièmes des députés en 2017 (document n°3), la parité est donc loin d’être
atteinte, et ce, malgré une loi adoptée en 2000 censée assurer la parité lors des élections
législatives. Finalement, le monde du travail témoigne également de cette véritable
hiérarchisation entre les hommes et les femmes, tout d’abord au niveau des postes occupées,
les plus valorisés, notamment ceux à hautes responsabilités, étant l’apanage des hommes,
tandis que les femmes sont confrontées à un plafond de verre les empêchant d’avancer dans
leur carrière. En effet, les femmes se consacrant davantage que les hommes à la sphère
privée, les chefs d’entreprises ont tendance à considérer qu’elles s’investissent moins dans
leurs tâches professionnelles. Elles occupent alors des postes moins bien rémunérés, les écarts
de salaires étant significatifs puisqu’en 2017 une femme gagne en moyenne 23% de moins
qu’un homme (document n°3). L’influence des stéréotypes de genre se retrouve également
dans le type de contrat proposé aux femmes, les recruteurs considérant que celles-ci doivent
faire face à des contraintes domestiques, il est plus difficile pour une femme de trouver un
emploi à temps plein, elles étaient d’ailleurs environ 2.6 fois plus que les hommes à être
contrainte à travailler à temps partiel en 2019 (document 3), autrement dit, à occuper un
emploi moins rémunérateur et plus précaire. Ainsi, du fait de nombreuses inégalités entre les
hommes et les femmes, tant au travail, dans la sphère privée, dans le sport, que dans la vie
publique, nous pouvons dire que le sexe reste un critère de distinction sociale, producteur de
hiérarchie entre les individus.
Par ailleurs, la position dans le cycle de vie est également un facteur hiérarchisant qui
détermine la place d’un individu dans l’espace social. En effet, le cycle de vie peut se définir
comme le parcours de vie commun au sein d’une société qui se caractérise par une succession
d’étapes familiales, professionnelles et sociales, marquant le passage de l’enfance, à l’âge
adulte, puis à la vieillesse. L’âge détermine donc la position de l’individu dans ce cycle de
vie. Toutefois, on constate qu’à chacune des étapes sont associés des comportements et des
niveaux de vie distinct, autrement dit, l’avancé en âge introduit l’individu à des rôles et des
statuts différents mais influence également son accès à certaines ressources. Ainsi, l’âge de
l’individu a une incidence sur son rapport à l’emploi, dans la mesure où les jeunes font face à
un risque de chômage très élevé. En effet, alors que le taux de chômage parmi la population
active française s’élevait à environ 8% en 2020, celui des jeunes ayant quitté le système
scolaire en 2017 était 2.5 fois plus élevé, atteignant 20% cette année-là (document n°2). Les
jeunes sont donc davantage confrontés au chômage et, par extension, à la précarité et à la

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