Science politique 2 1
La science politique appartient à la science sociale. Elle ne peut être qu’une sociologie
politique.
Fait politique : deux approches : on les repère de manière objective. Cette approche consiste à
réduire les faits politiques à des activités de gouvernement. C’est une approche héritée du droit
public. Elle est cependant trop restrictive. Il existe des situations ou des acteurs ordinaires produisent
des comportements politiques tout en se situant à des distances respectables des situations
institutionnalisées.
Ça peut être sur le mode d’une analyse formelle informé et savant, sur le slogan « tous pourris ». Est-
ce qu’il y a un lien quant à la manière dont on s’exprime et son univers professionnel ? son originale
sociale.
Le périmètre des faits politiques est difficile à saisir puisqu’ils sont investis de symboles et ils sont
variables dans l’espace et dans le temps. Pendant des siècles, les catastrophes naturelles étaient
ressenties comme des réactions divines processions religieuses pour prévenir les catastrophes ou
limiter les conséquences.
In a des dimensions politiques des faits qui varient et pas de limite claire aux phénomènes politiques.
Un fait politique est un phénomène qui à un moment donné est construit par son auteur. Ainsi, ils
peuvent tous être l’objet d’une traduction politique.
Les cours n’ont jamais un contenu identique.
Partie 1 Organisation et évolutions des systèmes politiques
contemporains
L’Etat est ajd un élément fondamental est une forme d’organisation politique qui s’est organisé après
1945 d’abord et après la chute du mur de Berlin. Cette universalisation est dur aux pressions
internationales.
Cette pression externe n’est pas sans conséquence. On assiste à un décalage importante entre la
réalité juridique et institutionnelle et la réalité socio-politique de la société. Formellement, certains
Etats disposent de prérogatives liées à leur statut d’Etat : reconnaissance de leur souveraineté,
gouvernement, chef d’Etat, mais ils sont incapables d’assumer ces pouvoirs en pratique car ils ne
disposent pas de la légitimité ou du recours à la force. La liste des Etats qui ne parviennent pas à
établir leur autorité au-delà de leur capitale est longue et dans ces situations, souvent, l’autorité de
l’Etat est concurrencée par des réseaux de solidarité, à base ethnique, religieuse, de l’armée,
autodétermination. Ex du Pakistan : paraît puissant, arme nucléaire, services secrets nbx mais n’a
pratiquement pas de maitrise de ses frontières à l’est avec le conflit du Cachemire et à l’ouest, zone
tribale où il y a un territoire sous influence des réseaux islamiques.
Pour que l’Etat apparaisse, une série de conditions doit être réunie :
- contexte culturel particulier - idée d’une communauté nationale
- situation donnée de développement économique – économie de marché
le lien entre l’Etat et la société ne peut pas s’opérer. Il y a des concessions qui n’ont pas de légitimité,
pas le résultat d’un processus endogène.
L’Etat contemporain est en recomposition. Il ne disparaît pas mais l’Etat doit faire face à de
profondes réorganisations internes et doit concilier avec d’autres formes de comportements
émergentes.
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CHAPITRE 1 DU SYSTEME STATO-CENTRE…
L’Etat est une institution spécialisée dans la direction des représentés, dont l’objectif est le maintien
de l’équilibre global de la société, avec le monopole de la violence légitime. Le recours de l’Etat à la
violence est communément accepté par les gouvernés. L’Etat stabilise son territoire. Il fixe son
autorité à l’intérieur des frontières et son autorité est de moins en moins contestée, ou
marginalement. Donc son monopole est largement reconnu : contrôle sur relations sociales,
économiques. Pour l’Etat, le territoire est un cadre d’imposition de son autorité et dans lequel il va
participer à la construction d’une communauté politique. Grâce à ces ressources, on considère que
l’Etat participe à la production de la société, cad qu’il l’organise de telle sorte qu’elle n’existe plus
sans Etat. c’est une idée centrale présente chez tous les théoriciens classiques de l’Etat (Hegel,
Durkheim, Weber, Strayer). « Il n’y a de France que grâce à l’Etat » DG. C’est l’Etat qui a produit la
nation française. Il est garant de l’unité de la société. C’est une idée forte chez Durkheim. Les sociétés
sont menacées d’éclatement à cause des processus de division du travail. Dans ce contexte, l’Etat a
une mission d’unification. Il doit assurer la coordination, mise en cohérence des différents systèmes.
Ce travail permanent de coordination et hiérarchisation permet la perpétualisation de la société
traversée de manière centrifuge. Ce travail a aussi conduit à une expansion des activités de l’Etat,
particulièrement nette au 19e s, qq soit la nature des régimes politiques. Depuis 5 décennies, on est
rentrés dans un climat de délégitimation des systèmes administratifs trop bureaucratisés, des
économies planifiées, de ce qu’on pourrait appeler un dirigisme souple, démocratique qui se repose
sur un fort essor public. Réduction périmètre d’activité depuis dernier quart XXe s. pour plusieurs
causes :
- Idéologiques : à l’est dénonciation du socialise, de l’Etat providence et à l’ouest et au sud de
la corruption avec libéralisme des orga internat
- Economiques : incapacité en € ou très gde difficulté à faire face au cho massif, crise durable
- Stratégiques : effondrement bloc soviétique (dépenses de recherches baissent notamment
domaine militaire)
Cette redéfinition de l’Etat, notamment en Europe, est traduite par une notion : celle d’Etat
régulateur – maintenir un système en équilibre malgré des perturbations extérieures, dans un
contexte de mondialisation, de redistribution planétaire de richesses. Face à ces risques, de
perturber le système politique, on a compris en Europe que le libéralisme, éco de marché ne tenaient
pas toute leurs promesses, que le marché n’accordait pas un équilibre. L’éco de marché a besoin de
règles et d’un ensemble de mécanismes qui assurent la coordination. C’est un régulateur qui se met
en place aux échelles nationale et internationale. Il se situe donc dans une position intermédiaire
entre l’ancien dirigisme des Etats-providence et un Etat libéral doctrinaire à la Margaret Thatcher.
L’Etat prend en charge les grands équilibres, sociaux, éco, culturels. Il fixe des règles du jeu mais
contrairement à l’Etat-Providence, le régulateur ne produit plus directement des biens et des
services, d’où les vagues de privatisation, etc. contrôle sur les producteurs des biens publics qui sont
de plus en plus indépendants, parfois mis en concurrence.
Cet Etat qui se transforme c’est tout de même un Etat qui reste très présent dans la vie sociale et
économique car la régulation accroit les taches de contrôle et l’augmentation de nombre de lois est
pour l’essentiel la conséquence de la régulation. L’Etat n’est plus la seule source de l’impulsion
politique.
Il y a un système multi niveaux faiblement hiérarchisé et une division des taches assez floue et mal
coordonnée. Tous les niveaux oeuvrent pour l’environnement, développement éco, etc. de manière
désordonnée. C’est un système polycentrique. D’ou la question fondamentale : comment gouverner