-Un endroit où règne la violence + la délinquance, le téléspectateur est témoin aux confrontations entre
les jeunes et la police.
-délabré et insalubre, accentué par les scènes dans l’appartement luxueux et la galerie d’art
-Le paysage = triste, les HLM ne laissent aucune vie privée aux habitants = il y a de la promiscuité
-Il y a beaucoup de destruction, de dégâts, de débris = des voitures brûlées, des graffitis, des enfants
jouent autour des voitures incendiées et les habitants pauvres des banlieues
-les jeunes sont coincés dans les banlieues dans un engrenage de violence
Les techniques : les séquences longues, Les SLs dépeignent la réalité de la vie ; cela nous fait
grands angles et plans panoramiques pour ressentir leur ennui et leur inactivité, écoutant les
montrer nos personnages dans leurs alentours blagues inutiles, fumant, restant assis attendant que
– Le réalisme qlq chose se passe. Renforcent leur ennui.
Il n’y a aucune activité, ni de parcs, ni de centre
<<Le syndrome du porche>> comme explique
sportif pour s’amuser ; les jeunes ne vont pas à
Kassovitz
l’école, ils n’ont rien, ils s’ennuient de l’inactivité
Hubert veut prendre le droit chemin, améliorer sa
<<J’en ai marre de cette cité, j’en ai marre. Il vie : il comprend que les Bs ont une image néfaste et
faut que je parte>> une influence négative, il se sent opprimé et pris au
piège dans la Cité : il veut échapper aux B
-Il y a un sens de communauté, les toits sont un
Les cités et véritable endroit convivial pour ces jeunes de
Les banlieues différents âges et d’origines diverses
L’amitié
-Quand la police arrive, ils se regroupent, se
défendent, ils partagent tous la même haine pour la
La scène sur les toits police
-le verlan montre la diff. Entre les banlieusards et les
-La police, Notre Dame parisiens, montre la réalité des Bs avec un autre
registre qui est grossier et cru, utilisant des gros mots
La langue -contribue à l’identité des banlieusards, qui sont pris
au piège entre deux différentes cultures, exclus.
-un manque du respect : Saïd parle des femmes de
façon dégradante, relations péjoratives envers les Fs
-du conflit, c’est leur territoire, ils connaissent tous les
La scène de la poursuite directions pour échapper aux CRS, où se diriger
-H intervient quand V essaie de tuer un des policiers
-Les jeunes se sent chez eux, leur territoire
-À Pairs on est presque toujours à l’intérieure = une
ambiance oppressive ; les plans panoramique des Bs
Des aspects positifs
= un sens de liberté, Les Js partagent la même façon
de parler, et les mêmes sortes de vêtements, survêt.
-Après les tensions à P, Les Bs semblent en sécurité
-L’identité est une cause de la fracture sociale dans les Bs, les Js réagissent contre la société car ils ne
savent pas où ils appartiennent. Ils sont différents de leurs parents, mais ils sont différents de ceux
jeunes avec des parents français – ils se sentent exclus et marginalisés
-Les Js ne peuvent pas échapper à leur identité comme des jeunes banlieusards
L’identité Ils pensent qu’en agissant ainsi, comme des
Ses propres problèmes
(3) animaux, c’est le seul moyen de se tirer de cette
-<<Je suis de la rue moi, et tu
jungle quotidienne
sais ce qu’elle m’a appris… si tu
Il y a une lutte - La loi du plus fort compte, la violence est la seule
donnes ta joue, tu t’fais niquer
parmi les méthode de gagner du respect, ils sont coincés dans
ta mère>>
jeunes contre un engrenage de violence
leurs L’identité du - La Langue : Ils utilisent les gros mots pour se sentir
nombreuses groupe plus puissants, plus forts, pour gagner du respect,
identités, Ses propres codes intimider les autres, ce registre mène à la violence
comme les fils <<nique sa mère au maire, fils -La Tenue : La tenue vestimentaire, la langue et
de leurs de pute, j’baise ta grand- l’appartenance du groupe crée une identité : Ils
parents mère>> portent un bas de survêtements, des baskets, le style
d’origines décontracté (casual), un pull avec une capuche
différentes, (hoodie), un blouson en cuir (leather jacket)
comme des -Vinz veut rassembler à un gangster, il est un juif
banlieusards au blanc
lieu des Leur caractère -Hubert se veut boxeur, qui est catholique et noir
parisiens, -Saïd, quant à lui, apparait comme le blaguer, celui
comme des L’identité qui ne prend rien au sérieux, d’origine magrébine
membres d’un individuelle La race / le racisme
groupe collectif -À cause de son identité magrébine, Saïd fait face à
des trois <<un arabe dans un
de gangsters la discrimination, ses lignes à l’hôpital sont
personnages commissariat il ne tient plus
frappantes.
d’une heure>>
-Dans la scène de l’interrogatoire : <<dans ton pays,
<<Tu veux être le prochain
on ramasse avec les pieds>> à Hubert = démontrant
rubeu à te faire fumer dans un
la haine raciale, même dans les forces de l’ordre
commissariat>>